BOSTON, Massachusetts (Reuters) - Les actes antimusulmans aux Etats-Unis ont progressé en 2017 pour la deuxième année consécutive, selon une étude rendue publique lundi par le Council on American-Islamic Relations (CAIR), la plus grande organisation de défense des droits des musulmans aux Etats-Unis.
Le groupe a recensé 300 crimes ou délits motivés par la haine ("hate crimes") visant les musulmans l'an dernier, parmi lesquels le passage à tabac d'un homme dans le Bronx traité de terroriste par ses agresseurs, ou l'incendie volontaire d'un restaurant du Kansas appartenant à une famille musulmane. Cela représente une hausse de 15% par rapport à 2016.
Le CAIR avait enregistré cette année-là 260 "crimes de haine" antimusulmans, un chiffre inférieur à celui du FBI, qui en avait comptabilisé 307. La police fédérale n'a pas encore communiqué ses chiffres pour 2017.
Le CAIR attribue en partie cette augmentation au discours de Donald Trump. "Jamais auparavant la communauté musulmane n'avait été ainsi régulièrement le 'punching bag' du président des Etats-Unis", a déclaré Gadeir Abbas, un avocat du CAIR.
Répondant par email à une demande de commentaire, la porte-parole de la Maison blanche Kelly Love a déclaré que "l'administration Trump défend(ait) le respect de la loi et abhorr(ait) toute forme de non-respect de la loi, y compris les crimes de haine".
"Le président Trump a condamné à plusieurs reprises la violence, le racisme et les groupes haineux", a-t-elle ajouté.
Lors de la campagne électorale de 2016, Donald Trump avait promis de fermer le territoire américain aux musulmans. Après son investiture, il a signé un décret, contesté en justice, interdisant l'accès des Etats-Unis aux ressortissants de plusieurs pays musulmans.
En novembre dernier, il a retweeté des vidéos antimusulmanes postées par un groupe d'extrême droite britannique, Britain First.
Au total, le CAIR a recensé pour 2017 près de 2.600 actes antimusulmans aux Etats-Unis, soit une hausse de 17% par rapport à 2016. Ces actes vont des "crimes de haine" aux cas de harcèlement ou de discrimination au travail.
Le groupe a recensé 300 crimes ou délits motivés par la haine ("hate crimes") visant les musulmans l'an dernier, parmi lesquels le passage à tabac d'un homme dans le Bronx traité de terroriste par ses agresseurs, ou l'incendie volontaire d'un restaurant du Kansas appartenant à une famille musulmane. Cela représente une hausse de 15% par rapport à 2016.
Le CAIR avait enregistré cette année-là 260 "crimes de haine" antimusulmans, un chiffre inférieur à celui du FBI, qui en avait comptabilisé 307. La police fédérale n'a pas encore communiqué ses chiffres pour 2017.
Le CAIR attribue en partie cette augmentation au discours de Donald Trump. "Jamais auparavant la communauté musulmane n'avait été ainsi régulièrement le 'punching bag' du président des Etats-Unis", a déclaré Gadeir Abbas, un avocat du CAIR.
Répondant par email à une demande de commentaire, la porte-parole de la Maison blanche Kelly Love a déclaré que "l'administration Trump défend(ait) le respect de la loi et abhorr(ait) toute forme de non-respect de la loi, y compris les crimes de haine".
"Le président Trump a condamné à plusieurs reprises la violence, le racisme et les groupes haineux", a-t-elle ajouté.
Lors de la campagne électorale de 2016, Donald Trump avait promis de fermer le territoire américain aux musulmans. Après son investiture, il a signé un décret, contesté en justice, interdisant l'accès des Etats-Unis aux ressortissants de plusieurs pays musulmans.
En novembre dernier, il a retweeté des vidéos antimusulmanes postées par un groupe d'extrême droite britannique, Britain First.
Au total, le CAIR a recensé pour 2017 près de 2.600 actes antimusulmans aux Etats-Unis, soit une hausse de 17% par rapport à 2016. Ces actes vont des "crimes de haine" aux cas de harcèlement ou de discrimination au travail.