Dernière rivale de Donald Trump lors de la primaire républicaine, Nikki Haley a décidé de mettre fin à sa campagne après un "Super Tuesday" qui a, sans surprise, tourné en sa défaveur.
Clap de fin pour Nikki Haley, qui renonce à l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine. Une décision qui profite à Donald Trump, désormais seul candidat pour l’élection qui se tiendra en novembre prochain, rapporte le Wall Street Journal mercredi 6 mars.
La défection de Nikki Haley – qui sera annoncée officiellement à Charleston (Caroline du Sud) mercredi après-midi – n’est pas réellement une surprise puisque l’ex-gouverneure de Caroline du Sud a perdu face à Donald Trump dans 14 des 15 États concernés par la primaire républicaine lors de la grande journée électorale du 5 mars, le fameux "Super Tuesday".
"Une soirée formidable, une journée incroyable", a réagi Donald Trump à l’issue de ce scrutin géant, n’accordant aucun mot pour sa rivale lors de cette primaire, et se contentant, comme bien souvent, de s’attaquer à Joe Biden.
L'actuel président qui a essuyé un premier revers mercredi du côté des îles Samoa, où une primaire démocrate a eu lieu : un entrepreneur, nommé Jason Palmer, y a battu Joe Biden d’une dizaine de voix.
Donald Trump touche au but
Une dernière étape attend Donald Trump pour être officiellement le candidat républicain à la présidentielle américaine. Il doit atteindre le cap des 1215 délégués de son parti – lui accordant leur voix – pour officiellement remporter l’investiture. Chez les démocrates, Joe Biden, ou quiconque briguant le poste, devra convaincre 1420 délégués. [6Medias]
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