PARIS (Reuters) - Le député Les Républicains Georges Fenech a fustigé mercredi un "bal des hypocrites" dans son camp, où sa tentative de trouver une solution de remplacement à la candidature de François Fillon à la présidentielle est pour l'heure loin de faire consensus.
L'ex-magistrat estime que les chances du vainqueur de la primaire de novembre 2016, fragilisé depuis trois semaines par les soupçons d'emplois fictifs de son épouse, d'accéder au second tour au mois de mai sont désormais infimes.
"Je suis évidemment très peu enclin à penser que nous pourrions avoir une petite chance de nous qualifier au second tour", a estimé Georges Fenech sur Radio Classique.
"Nous avons aujourd'hui notre candidat qui doit à la fois assurer sa défense et à la fois mener un projet présidentiel. Ce télescopage des deux calendriers nous rend totalement inaudibles sur le terrain", a-t-il poursuivi.
"On est en train (...) d'ouvrir la porte de l'Elysée à Marine Le Pen", a ajouté l'ancien juge d'instruction.
Avec des collègues convaincus comme lui de la nécessité de trouver un "plan B", le député a fait circuler mardi à l'Assemblée nationale une lettre réclamant la réunion du bureau politique de LR mais il a retiré cette demande lors de la réunion de son groupe parlementaire.
"J'ai assisté hier à nouveau à une séance de calinothérapie autour de François Fillon, où personne ne veut lui dire la vérité ou très peu de monde. Partant de là, on va tout droit dans le mur", estime Georges Fenech.
"On est dans le bal des hypocrites (...) Tous ceux qui se taisent aujourd'hui, je les croise dans les couloirs de l'hémicycle, qui me disent: 'Ton analyse est la bonne, c'est une catastrophe', mais personne n'ose le dire."
Déterminé à relancer sa campagne, François Fillon devait déjeuner ce mercredi avec l'ex-président Nicolas Sarkozy puis tenir dans la soirée un meeting à Compiègne (Oise), en compagnie de Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France.
L'ex-magistrat estime que les chances du vainqueur de la primaire de novembre 2016, fragilisé depuis trois semaines par les soupçons d'emplois fictifs de son épouse, d'accéder au second tour au mois de mai sont désormais infimes.
"Je suis évidemment très peu enclin à penser que nous pourrions avoir une petite chance de nous qualifier au second tour", a estimé Georges Fenech sur Radio Classique.
"Nous avons aujourd'hui notre candidat qui doit à la fois assurer sa défense et à la fois mener un projet présidentiel. Ce télescopage des deux calendriers nous rend totalement inaudibles sur le terrain", a-t-il poursuivi.
"On est en train (...) d'ouvrir la porte de l'Elysée à Marine Le Pen", a ajouté l'ancien juge d'instruction.
Avec des collègues convaincus comme lui de la nécessité de trouver un "plan B", le député a fait circuler mardi à l'Assemblée nationale une lettre réclamant la réunion du bureau politique de LR mais il a retiré cette demande lors de la réunion de son groupe parlementaire.
"J'ai assisté hier à nouveau à une séance de calinothérapie autour de François Fillon, où personne ne veut lui dire la vérité ou très peu de monde. Partant de là, on va tout droit dans le mur", estime Georges Fenech.
"On est dans le bal des hypocrites (...) Tous ceux qui se taisent aujourd'hui, je les croise dans les couloirs de l'hémicycle, qui me disent: 'Ton analyse est la bonne, c'est une catastrophe', mais personne n'ose le dire."
Déterminé à relancer sa campagne, François Fillon devait déjeuner ce mercredi avec l'ex-président Nicolas Sarkozy puis tenir dans la soirée un meeting à Compiègne (Oise), en compagnie de Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France.