Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a donné son feu vert vendredi au rachat de Groupe News Participation (BFMTV, RMC, RMC Découverte, Numéro 23) par le groupe SFR, ont indiqué sa maison mère Altice et le CSA.
"Le rapprochement entre les télécoms et les médias, initié en juillet 2015 avec l'acquisition de 49% de NextRadioTV par Altice, franchit une nouvelle étape", s'est félicité dans un communiqué Altice France.
Cette filiale du groupe de télécoms de Patrick Drahi a promis de prendre de nouveaux engagements en faveur de la diversité pour sa chaîne Numéro 23, sur requête du CSA.
SFR s'est engagé à "renforcer la part des journalistes représentatifs de la diversité de la société française" sur Numéro 23, à valoriser une fois par semaine une initiative en faveur de la cohésion sociale ou de la diversité, ou encore à diffuser une majorité de films asiatiques, africains ou latino-américains.
50% des programmes de la chaîne devront également être accessibles aux personnes sourdes et malentendantes, et SFR va nommer un "responsable de la diversité" qui remettra un rapport annuel au CSA, comme s'y engage le PDG d'Altice France, Alain Weill, dans une lettre publiée par le CSA.
Ces engagements pris devant le régulateur de l'audiovisuel font suite à une de ses décision les plus emblématiques : en octobre 2015, le CSA avait ordonné la fermeture de Numéro 23 et bloqué son projet controversé de vente au groupe NextRadioTV (BFMTV, RMC) pour un montant de près de 90 millions d'euros.
Le régulateur avait estimé que ce projet de vente constituait une spéculation frauduleuse sur la fréquence publique attribuée gratuitement par l'Etat. Les sages reprochaient aussi à Numéro 23 de ne pas respecter ses engagements sur la diversité, pourtant à la base du projet de la chaîne, et critiquaient ses programmes, notamment la place de ceux consacrés au tatouage ("Ink Master").
La chaîne avait été sauvée début 2016 par le Conseil d'Etat, qui avait jugé que la "fraude" invoquée par le CSA "n'(était) pas démontrée". Altice est ensuite entrée progressivement, via SFR, au capital de NextRadioTV, une prise de contrôle déjà validée par l'Autorité de la concurrence en juin 2017, avant ce feu vert définitif donné par le CSA.
"Le rapprochement entre les télécoms et les médias, initié en juillet 2015 avec l'acquisition de 49% de NextRadioTV par Altice, franchit une nouvelle étape", s'est félicité dans un communiqué Altice France.
Cette filiale du groupe de télécoms de Patrick Drahi a promis de prendre de nouveaux engagements en faveur de la diversité pour sa chaîne Numéro 23, sur requête du CSA.
SFR s'est engagé à "renforcer la part des journalistes représentatifs de la diversité de la société française" sur Numéro 23, à valoriser une fois par semaine une initiative en faveur de la cohésion sociale ou de la diversité, ou encore à diffuser une majorité de films asiatiques, africains ou latino-américains.
50% des programmes de la chaîne devront également être accessibles aux personnes sourdes et malentendantes, et SFR va nommer un "responsable de la diversité" qui remettra un rapport annuel au CSA, comme s'y engage le PDG d'Altice France, Alain Weill, dans une lettre publiée par le CSA.
Ces engagements pris devant le régulateur de l'audiovisuel font suite à une de ses décision les plus emblématiques : en octobre 2015, le CSA avait ordonné la fermeture de Numéro 23 et bloqué son projet controversé de vente au groupe NextRadioTV (BFMTV, RMC) pour un montant de près de 90 millions d'euros.
Le régulateur avait estimé que ce projet de vente constituait une spéculation frauduleuse sur la fréquence publique attribuée gratuitement par l'Etat. Les sages reprochaient aussi à Numéro 23 de ne pas respecter ses engagements sur la diversité, pourtant à la base du projet de la chaîne, et critiquaient ses programmes, notamment la place de ceux consacrés au tatouage ("Ink Master").
La chaîne avait été sauvée début 2016 par le Conseil d'Etat, qui avait jugé que la "fraude" invoquée par le CSA "n'(était) pas démontrée". Altice est ensuite entrée progressivement, via SFR, au capital de NextRadioTV, une prise de contrôle déjà validée par l'Autorité de la concurrence en juin 2017, avant ce feu vert définitif donné par le CSA.