PARIS (Reuters) - François Fillon a réaffirmé lundi matin qu'il ne se retirerait pas de la campagne présidentielle s'il est mis en examen dans l'affaire des emplois fictifs présumés dont aurait profité sa famille, contrairement à ce qu'il avait dit le 26 janvier dernier.
L'ex-Premier ministre est convoqué mercredi par les juges chargés de ce dossier en vue de son éventuelle mise en examen.
"Je ne peux pas dire que je m'y rende avec plaisir; depuis le début, je ne suis pas traité comme un justiciable comme les autres", a déclaré sur Europe 1 le candidat de la droite. "Tout ça est conduit avec une précipitation qui n'est pas normale."
"J'ai dit que si j'étais mis en examen je ne serais pas candidat. Mais à condition que les conditions de cette mise en examen soient normales, que ce soit les mêmes pour tout le monde", a poursuivi François Fillon.
"A partir du moment où je fais face à quelque chose qui ressemble à une instrumentalisation (...), je ne vais pas déférer aux ordres de ceux qui instrumentalisent la justice en renonçant à ma candidature et en privant la droite et le centre du candidat qui porte leur espoir et leurs valeurs."
Le 26 janvier, après les révélations du Canard enchaîné sur des emplois présumés fictifs, notamment au profit de son épouse Penelope, il avait déclaré que seule une mise en examen pourrait l'amener à renoncer à la course à l'Elysée.
Mais il est revenu sur cette déclaration après l'annonce de sa convocation, ce qui a provoqué une crise dans son camp et de nombreuses défections dans son équipe de campagne.
Le rassemblement qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de ses partisans le 5 mars sur la place du Trocadéro à Paris l'a cependant remis en selle.
COSTUMES
François Fillon s'est de nouveau plaint lundi d'être la cible d'une "chasse à l'homme", au lendemain de nouvelles révélations, dans le Journal du dimanche, sur quelque 48.500 euros de costumes et autres vêtements sur mesures qui lui auraient été offerts, notamment par un mystérieux "ami".
Selon le JDD, la dernière facture a été réglée en février par cet ami, qui l'a confirmé au journal.
"C'est tout à fait faux", a déclaré lundi François Fillon sur Europe 1, qui s'est élevé contre cette "intrusion" dans sa vie privée, avant d'ajouter qu'il avait "parfaitement le droit" de se "faire offrir un costume par un ami".
"Qu'est-ce qui explique qu'il y ait des centaines, des dizaines en tout cas, de journalistes qui fouillent dans les poubelles pour s'occuper de mes costumes, demain de mes chemises et pourquoi pas de mes caleçons ?" a-t-il demandé.
"Il y a un moment où les Français voient bien qu'il y a une personnalité dans cette compétition (...) qui est la cible de toutes les attaques (...) Où sont les autres ? Pourquoi est-ce que le scanner n'existe que pour une seule personnalité ?"
François Fillon a expliqué qu'en raison du retard pris par sa campagne à cause du "désordre" provoqué par ces attaques, il ne pourrait sans doute pas annoncer avant le premier tour de la présidentielle, le 23 avril, le nom de son Premier ministre et de ses ministres, comme il l'avait promis.
"Compte tenu du calendrier qui a été, en raison de ce désordre, repoussé, j'ai aujourd'hui une priorité, qui est de rassembler la famille politique", a-t-il dit.
"Et donc ça ne me permet pas de faire sereinement, comme j'aurais voulu le faire, l'annonce d'un certain nombre de membres du gouvernement", a-t-il ajouté. "Mais je vous assure que je n'ai pas de mal à en trouver, c'est plutôt le contraire.
L'ex-Premier ministre est convoqué mercredi par les juges chargés de ce dossier en vue de son éventuelle mise en examen.
"Je ne peux pas dire que je m'y rende avec plaisir; depuis le début, je ne suis pas traité comme un justiciable comme les autres", a déclaré sur Europe 1 le candidat de la droite. "Tout ça est conduit avec une précipitation qui n'est pas normale."
"J'ai dit que si j'étais mis en examen je ne serais pas candidat. Mais à condition que les conditions de cette mise en examen soient normales, que ce soit les mêmes pour tout le monde", a poursuivi François Fillon.
"A partir du moment où je fais face à quelque chose qui ressemble à une instrumentalisation (...), je ne vais pas déférer aux ordres de ceux qui instrumentalisent la justice en renonçant à ma candidature et en privant la droite et le centre du candidat qui porte leur espoir et leurs valeurs."
Le 26 janvier, après les révélations du Canard enchaîné sur des emplois présumés fictifs, notamment au profit de son épouse Penelope, il avait déclaré que seule une mise en examen pourrait l'amener à renoncer à la course à l'Elysée.
Mais il est revenu sur cette déclaration après l'annonce de sa convocation, ce qui a provoqué une crise dans son camp et de nombreuses défections dans son équipe de campagne.
Le rassemblement qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de ses partisans le 5 mars sur la place du Trocadéro à Paris l'a cependant remis en selle.
COSTUMES
François Fillon s'est de nouveau plaint lundi d'être la cible d'une "chasse à l'homme", au lendemain de nouvelles révélations, dans le Journal du dimanche, sur quelque 48.500 euros de costumes et autres vêtements sur mesures qui lui auraient été offerts, notamment par un mystérieux "ami".
Selon le JDD, la dernière facture a été réglée en février par cet ami, qui l'a confirmé au journal.
"C'est tout à fait faux", a déclaré lundi François Fillon sur Europe 1, qui s'est élevé contre cette "intrusion" dans sa vie privée, avant d'ajouter qu'il avait "parfaitement le droit" de se "faire offrir un costume par un ami".
"Qu'est-ce qui explique qu'il y ait des centaines, des dizaines en tout cas, de journalistes qui fouillent dans les poubelles pour s'occuper de mes costumes, demain de mes chemises et pourquoi pas de mes caleçons ?" a-t-il demandé.
"Il y a un moment où les Français voient bien qu'il y a une personnalité dans cette compétition (...) qui est la cible de toutes les attaques (...) Où sont les autres ? Pourquoi est-ce que le scanner n'existe que pour une seule personnalité ?"
François Fillon a expliqué qu'en raison du retard pris par sa campagne à cause du "désordre" provoqué par ces attaques, il ne pourrait sans doute pas annoncer avant le premier tour de la présidentielle, le 23 avril, le nom de son Premier ministre et de ses ministres, comme il l'avait promis.
"Compte tenu du calendrier qui a été, en raison de ce désordre, repoussé, j'ai aujourd'hui une priorité, qui est de rassembler la famille politique", a-t-il dit.
"Et donc ça ne me permet pas de faire sereinement, comme j'aurais voulu le faire, l'annonce d'un certain nombre de membres du gouvernement", a-t-il ajouté. "Mais je vous assure que je n'ai pas de mal à en trouver, c'est plutôt le contraire.