Paris - Quatre sympathisants d'un groupe proche de l'ultradroite française, qui avaient évoqué un projet d'attaque contre le président Emmanuel Macron lors des commémorations du 11 novembre, ont été inculpés samedi par un juge antiterroriste.
Emmanuel Macron achève ce week-end à Paris une semaine de périple mémoriel sur les hauts lieux de la Première Guerre mondiale en France. Sous haute sécurité, les cérémonies du Centenaire de la fin du conflit se tiennent en présence de quelque 70 chefs d'État et de gouvernement.
Arrêtés mardi en Moselle (Est), ces quatre hommes âgés de 22 à 62 ans ont été présentés à un juge à Paris et mis en examen (inculpés) pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et détention d'armes non autorisée en relation avec une entreprise terroriste.
Ils ont été incarcérés dans la foulée. Tous sont décrits comme des "sympathisants de l'ultradroite", "à tendance survivaliste", et suivis par les services de renseignement, selon une source proche du dossier.
Dans des échanges téléphoniques, des membres de ce groupuscule avaient évoqué des projets, dont celui de s'attaquer au président, selon cette source. Un projet d'"action violente", "imprécis et mal défini à ce stade", indiquait mardi une source proche de l'enquête.
"Le projet d'attaque ne semble pas abouti", a-t-elle ensuite expliqué, "mais on trouve tout de même en toile de fond les commémorations du 11 novembre".
Les menaces avaient été jugées suffisamment sérieuses pour déclencher le 31 octobre l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet qui a conduit à l'opération de mardi.
Les enquêteurs ont précipité les arrestations en apprenant que l'un des hommes, Jean-Pierre Bouyer s'était déplacé "dans l'est" de la France, alors qu'Emmanuel Macron s'y trouvait pour les commémorations, selon la source proche du dossier. Lors de son arrestation, il était en possession d'un poignard.
Présenté comme le principal suspect, ce retraité de 62 ans animait une page Facebook qui dénonce "les directives européennes", "l'immigration massive" et "la montée de l'islam".
Depuis 2017, les services de lutte antiterroriste ont déjà mené au moins deux autres opérations dans la mouvance de l'ultradroite, dont la résurgence est prise au sérieux par les autorités même si ses capacités d'action sont jugées "limitées", selon une note de la DGSI (services de renseignement intérieur).
Emmanuel Macron achève ce week-end à Paris une semaine de périple mémoriel sur les hauts lieux de la Première Guerre mondiale en France. Sous haute sécurité, les cérémonies du Centenaire de la fin du conflit se tiennent en présence de quelque 70 chefs d'État et de gouvernement.
Arrêtés mardi en Moselle (Est), ces quatre hommes âgés de 22 à 62 ans ont été présentés à un juge à Paris et mis en examen (inculpés) pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et détention d'armes non autorisée en relation avec une entreprise terroriste.
Ils ont été incarcérés dans la foulée. Tous sont décrits comme des "sympathisants de l'ultradroite", "à tendance survivaliste", et suivis par les services de renseignement, selon une source proche du dossier.
Dans des échanges téléphoniques, des membres de ce groupuscule avaient évoqué des projets, dont celui de s'attaquer au président, selon cette source. Un projet d'"action violente", "imprécis et mal défini à ce stade", indiquait mardi une source proche de l'enquête.
"Le projet d'attaque ne semble pas abouti", a-t-elle ensuite expliqué, "mais on trouve tout de même en toile de fond les commémorations du 11 novembre".
Les menaces avaient été jugées suffisamment sérieuses pour déclencher le 31 octobre l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet qui a conduit à l'opération de mardi.
Les enquêteurs ont précipité les arrestations en apprenant que l'un des hommes, Jean-Pierre Bouyer s'était déplacé "dans l'est" de la France, alors qu'Emmanuel Macron s'y trouvait pour les commémorations, selon la source proche du dossier. Lors de son arrestation, il était en possession d'un poignard.
Présenté comme le principal suspect, ce retraité de 62 ans animait une page Facebook qui dénonce "les directives européennes", "l'immigration massive" et "la montée de l'islam".
Depuis 2017, les services de lutte antiterroriste ont déjà mené au moins deux autres opérations dans la mouvance de l'ultradroite, dont la résurgence est prise au sérieux par les autorités même si ses capacités d'action sont jugées "limitées", selon une note de la DGSI (services de renseignement intérieur).