PARIS (Reuters) - Une cellule d'extrême droite soupçonnée de vouloir s'attaquer à un lieu de culte juif ou musulman a été démantelée ces derniers mois et ses cinq membres présumés mis en examen, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Tout a commencé avec l'ouverture d'une information judiciaire visant des infractions à la législation sur les armes le 8 septembre 2018 par le parquet de Grenoble.
Trois personnes avaient alors été mises en examen. Selon une source judiciaire, les résultats de l'enquête laissaient penser qu'elles nourrissaient un projet aux contours encore mal définis d'acte violent "susceptible de viser un lieu de culte" juif ou musulman.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de cette procédure en janvier dernier et a confié la poursuite des investigations à un juge d'instruction antiterroriste.
L'enquête vise les infractions d'association de malfaiteurs terroriste, de transport, détention et fabrication d'engins explosifs en relation avec une entreprise terroriste, de détention non autorisée d'armes de catégorie A et de port d'armes de catégorie B, toujours en relation avec une entreprise terroriste.
Deux individus ont encore été interpellés en mai 2019 et mis en examen le 23 du même mois pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
À ce jour, cinq personnes sont donc mises en examen dans cette affaire. Quatre sont sous contrôle judiciaire et une en détention provisoire.
Tout a commencé avec l'ouverture d'une information judiciaire visant des infractions à la législation sur les armes le 8 septembre 2018 par le parquet de Grenoble.
Trois personnes avaient alors été mises en examen. Selon une source judiciaire, les résultats de l'enquête laissaient penser qu'elles nourrissaient un projet aux contours encore mal définis d'acte violent "susceptible de viser un lieu de culte" juif ou musulman.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de cette procédure en janvier dernier et a confié la poursuite des investigations à un juge d'instruction antiterroriste.
L'enquête vise les infractions d'association de malfaiteurs terroriste, de transport, détention et fabrication d'engins explosifs en relation avec une entreprise terroriste, de détention non autorisée d'armes de catégorie A et de port d'armes de catégorie B, toujours en relation avec une entreprise terroriste.
Deux individus ont encore été interpellés en mai 2019 et mis en examen le 23 du même mois pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
À ce jour, cinq personnes sont donc mises en examen dans cette affaire. Quatre sont sous contrôle judiciaire et une en détention provisoire.