En Gambie, la Commission vérité, réconciliation et réparations a clos ce jeudi 27 mai ses auditions, entamées en janvier 2019. Elle a enquêté sur les violations des droits humains commises sous le régime de Yahya Jammeh. Elle doit maintenant rendre ses conclusions et faire des propositions aux autorités actuelles.
En plus de deux ans, la liste des exactions évoquées lors des audiences retransmises en direct à la télévision aura été longue : « chasses aux sorcières » contre les opposants emprisonnés et torturés, meurtres de journalistes et d’hommes d’affaire, massacre de migrants, viols, ou encore traitement forcé des personnes séropositives par un remède concocté par le chef de l’État…
Plus de 370 témoins ont été entendus, dont d’anciens membres du gouvernement, des chefs de la police et du renseignement, et des « junglers », ces miliciens dont l’unité est qualifiée « d’escadron de la mort ». À chaque fois, les cadres de l’ancien régime ont reporté la responsabilité sur un homme, Yahya Jammeh, en exil en Guinée équatoriale. (RFI)
En plus de deux ans, la liste des exactions évoquées lors des audiences retransmises en direct à la télévision aura été longue : « chasses aux sorcières » contre les opposants emprisonnés et torturés, meurtres de journalistes et d’hommes d’affaire, massacre de migrants, viols, ou encore traitement forcé des personnes séropositives par un remède concocté par le chef de l’État…
Plus de 370 témoins ont été entendus, dont d’anciens membres du gouvernement, des chefs de la police et du renseignement, et des « junglers », ces miliciens dont l’unité est qualifiée « d’escadron de la mort ». À chaque fois, les cadres de l’ancien régime ont reporté la responsabilité sur un homme, Yahya Jammeh, en exil en Guinée équatoriale. (RFI)