Le Syndicat des journalistes palestiniens a annoncé que 66 journalistes ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Le syndicat a déclaré dans un décompte publié sur la plateforme Facebook : « 66 journalistes et professionnels des médias ont été tués depuis le début de la guerre israélienne dans la bande de Gaza ».
La même source a précisé que deux journalistes sont toujours portés disparus, Nidal Al-Wahidi et Haitham Abdel-Wahed, tandis que 31 journalistes ont été arrêtés par les autorités d'occupation dans les territoires palestiniens.
Parmi les victimes, 6 femmes ont été tuées: Salma Mukhaimar, Salam Mima, Iman Al-Aqili, Alaa Al-Hasanat, Ayat Khadura et Doaa Sharaf.
Dans un communiqué, le syndicat a appelé « toutes les institutions internationales, arabes et palestiniennes travaillant dans le secteur des droits des femmes et des droits humains à poursuivre le système d'occupation israélien pour ses crimes contre les journalistes qui sont la cible de meurtres, d'arrestations, de persécutions et d'agressions pour leur travail journalistique.
Vendredi, la trêve humanitaire temporaire, initialement fixée pour 4 jours, entre Israël et les factions palestiniennes est entrée en vigueur à 07h00 heure locale (05h00 GMT).
L'accord de trêve humanitaire prévoit la libération de 50 prisonniers israéliens de Gaza, dont 13 ont été libérés, en échange de la libération de 150 Palestiniens des prisons israéliennes, dont 39 ont été libérés, ainsi que l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire et de secours, y compris l'aide médicale et le carburant dans toutes les zones de la bande de Gaza.
Au cours des 48 derniers jours, l'armée israélienne a lancé une guerre dévastatrice contre Gaza, faisant 14 854 victimes palestiniennes, dont 6 150 enfants et plus de 4 000 femmes, tandis que le nombre de blessés a dépassé les 36 000, dont plus de 75 % d'enfants et de femmes, selon le bureau des médias du gouvernement à Gaza. [AA]