La justice française n'a pas jugé nécessaire d'entendre l'ex-chef d'état-major des armées dans l'enquête sur les accusations contre l'armée française lors du génocide de 1994 au Rwanda, ont annoncé jeudi à l'AFP les parties civiles, qui dénoncent une décision ouvrant "la voie à un non lieu".
La cour d'appel de Paris a confirmé, le 31 octobre, le refus du juge d'instruction d'auditionner l'ex-amiral Jacques Lanxade (photo) et son adjoint de l'époque, l'ex-général Raymond Germanos, comme le réclamaient l’association Survie, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH et LDH) et les autres parties civiles, qui accusent la force Turquoise d'avoir sciemment abandonné aux génocidaires Hutu des centaines de Tutsi des collines de Bisesero, du 27 au 30 juin 1994.
La cour d'appel de Paris a confirmé, le 31 octobre, le refus du juge d'instruction d'auditionner l'ex-amiral Jacques Lanxade (photo) et son adjoint de l'époque, l'ex-général Raymond Germanos, comme le réclamaient l’association Survie, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH et LDH) et les autres parties civiles, qui accusent la force Turquoise d'avoir sciemment abandonné aux génocidaires Hutu des centaines de Tutsi des collines de Bisesero, du 27 au 30 juin 1994.