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Gérald Darmanin "c'est Bolsonaro et Trump", étrille Jean-Luc Mélenchon

Jeudi 6 Avril 2023

Gérald Darmanin "est un danger pour notre démocratie, il est un problème", a critiqué le leader LFI Jean-Luc Mélenchon ce jeudi 6 avril, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris.

Lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris ce jeudi 6 avril, le leader LFI Jean-Luc Mélenchon n'a pas mâché ses mots à l'encontre du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Ce type, c'est Bolsonaro et Trump. C'est ça son projet politique", a-t-il accusé, face aux journalistes.
 
"Il est un danger pour notre démocratie, il est un problème.
 
Sa manière de nous parler, à nous les opposants, de nous insulter, de me repeindre en extrême-gauche... peut-être que ça peut amuser un petit parti à la française avec que des illuminés", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon. Puis de fustiger ses critiques à l'encontre de la Ligue des Droits de l'Homme.
 
"La LDH, c'est comme la Tour Eiffel, on n'y touche pas ! S'il ne le sait pas, on va lui apprendre", s'est indigné l'ancien candidat LFI à la présidentielle. "Ce type ne connaît pas l'Histoire, apparemment. C'est vraiment un gros problème, cet homme", a-t-il conclu.

La Ligue des droits de l'Homme (LDH) est une association fondée en 1898 et qui déploie notamment ces dernières semaines des observateurs citoyens lors de manifestations pour, entre autres, documenter le dispositif de maintien de l'ordre. 
 
A son sujet, Gérald Darmanin a déclaré face aux députés et sénateurs que "la subvention donnée par l'Etat" "mérite d'être regardé(e) dans le cadre des actions qui ont pu être menées".
 
Ce à quoi la LDH a rétorqué dans un tweet : "Monsieur Darmanin, 'les actions qui ont pu être menées' par la LDH depuis plus de 120 ans sont la défense des droits et libertés de toutes et tous, ne vous en déplaise".

De Rennes à Marseille, les manifestants défilent ce jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites alors que les discussions entre syndicats et gouvernement sont dans l'impasse, à une semaine de la décision du Conseil constitutionnel.
 
Les autorités attendent de source policière entre 600 et 800.000 personnes, dont 60 à 90.000 à Paris. 11.500 policiers et gendarmes sont mobilisés, alors que les derniers cortèges ont été émaillés de tensions.
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