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Gouvernement Barnier : premières frictions entre les ministres Bruno Retailleau et Didier Migaud

Mardi 24 Septembre 2024

Quelques jours seulement après leur nomination, le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau et son homologue de la Justice, Didier Migaud, ont affiché des mésententes par médias interposés, décrypte 20 minutes, mardi 24 septembre.

 

Leurs parcours politiques respectifs montrent que tout les oppose et pourtant, les nouveaux ministres de l'Intérieur et de la Justice, Bruno Retailleau et Didier Migaud, vont bien devoir collaborer ensemble dans le gouvernement Barnier. Mais comme le souligne 20 minutes, mardi 24 septembre, certains différends entre les deux hommes sont déjà apparus au grand jour, par médias interposés.

 

Invité du 20 heures de TF1, lundi 23 septembre, Bruno Retailleau a dénoncé explicitement le laxisme de la justice : "Ce n'est pas à moi qu'il revient d'incarcérer. Moi, je suis ministre de l'Intérieur. Je ne suis pas ministre de la Justice. C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faut qu'il y ait un dialogue. Et je crois qu'il faut que nous, du côté du ministère de l'Intérieur, on fasse le job." 

 

Invité du 20 heures de France 2, le garde des Sceaux n'a pas tardé à lui répondre. "Bruno Retailleau doit savoir que la justice est indépendante dans notre pays et que c’est quelque chose qui est essentiel dans une démocratie", a répliqué Didier Migaud.

 

"Le taux d'exécution des peines n'a jamais été aussi élevé", assure Didier Migaud (ministre de la Justice) pic.twitter.com/CxSqB9LuAc

— BFMTV (@BFMTV) September 24, 2024

 

Nouvelle passe d'armes entre les deux ministres mardi

 

Mais les divergences visibles entre les deux ministres se sont poursuivies mardi 24 septembre. Alors que Bruno Retailleau a accusé la France d’avoir créé "un droit à l’inexécution des peines" judiciaires, Didier Migaud a de son côté estimé devant les médias, dont BFMTV, que "le sentiment que la justice est lente ou ne condamne pas suffisamment" n’est "pas toujours exact". 

 

Avant d'insister : "Le taux d'exécution des peines n'a jamais été aussi élevé. 95% des peines avaient été exécutées en 2023". Devant les médias, les deux ministres se sont dits ouverts au "dialogue" l'un envers l'autre. Nul doute que leur prochain entretien s'annonce mouvementé. [6Medias]

 
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