Une enquête visant l'homme d'affaires britannique Arron Banks, grand argentier des pro-Brexit, pour irrégularités présumées dans le financement de la campagne du référendum, a été ouverte jeudi, a annoncé l'agence de lutte contre le crime organisé.
"Notre enquête concerne des infractions présumées à la loi électorale (...) ainsi que toute infraction pouvant y être associée", a indiqué la National Crime Agency (NCA) dans un communiqué. Elle a précisé que cette enquête faisait suite à une dénonciation de la Commission électorale britannique et qu'elle se concentrerait sur Arron Banks ainsi que deux organisations liées à lui - la société Better for the Country (BFTC) et le mouvement pro-Brexit Leave.EU, dont il est le cofondateur. La patronne de ce mouvement, Elizabeth Bilney, est également visée.
La Commission électorale, de son côté, s'interroge sur l'origine d'un financement de 8 millions de livres accordé sous forme de prêts par Arron Banks à BFTC, organisation qui finançait la campagne de Leave.EU.
Au moins 2,9 millions de livres ont été dépensés durant la période réglementée du référendum par Leave.EU ou donnés à d'autres groupes militant pour le Brexit.
"Nous soupçonnons que l'argent donné à Better for the Country provenait de sources non autorisées et que M. Banks et Mme Bilney (...) ont sciemment dissimulé les véritables circonstances de la fourniture de cet argent", a commenté Bob Posner, un responsable de la Commission, dans un communiqué.
"Les transactions financières sur lesquelles nous avons enquêté comprennent des sociétés enregistrées à Gibraltar et l'île de Man", a-t-il ajouté, soulignant que c'est interdit par la loi électorale britannique.
Leave.EU a vu le jour en 2015 pour défendre une sortie du Royaume-Uni de l'UE, votée lors du référendum de juin 2016. Le mouvement n'avait pas été choisi par la Commission électorale pour être la campagne officielle du camp des pro-Brexit mais, très présent sur les réseaux sociaux, il avait été décisif dans le vote des Britanniques en faveur du Brexit. Il reste actif aujourd'hui et milite pour un Brexit dur.
Arron Banks, qui a fait fortune dans l'assurance, a dit n'avoir rien à se reprocher. "Je suis confiant dans le fait qu'une enquête complète et franche mettra finalement fin aux allégations ridicules portées contre moi et mes collègues", a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé par Leave.EU.
"Je suis un contribuable britannique et je n'ai jamais reçu de don en provenance de l'étranger", a-t-il ajouté.
En mai, la Commission électorale avait déjà infligé à Leave.EU une amende de 70.000 livres (79.000 euros) pour un dépassement du plafond des dépenses de campagne et des déclarations de dépenses incomplètes ou inexactes.
"Notre enquête concerne des infractions présumées à la loi électorale (...) ainsi que toute infraction pouvant y être associée", a indiqué la National Crime Agency (NCA) dans un communiqué.
La Commission électorale, de son côté, s'interroge sur l'origine d'un financement de 8 millions de livres accordé sous forme de prêts par Arron Banks à BFTC, organisation qui finançait la campagne de Leave.EU.
Au moins 2,9 millions de livres ont été dépensés durant la période réglementée du référendum par Leave.EU ou donnés à d'autres groupes militant pour le Brexit.
"Nous soupçonnons que l'argent donné à Better for the Country provenait de sources non autorisées et que M. Banks et Mme Bilney (...) ont sciemment dissimulé les véritables circonstances de la fourniture de cet argent", a commenté Bob Posner, un responsable de la Commission, dans un communiqué.
"Les transactions financières sur lesquelles nous avons enquêté comprennent des sociétés enregistrées à Gibraltar et l'île de Man", a-t-il ajouté, soulignant que c'est interdit par la loi électorale britannique.
Leave.EU a vu le jour en 2015 pour défendre une sortie du Royaume-Uni de l'UE, votée lors du référendum de juin 2016. Le mouvement n'avait pas été choisi par la Commission électorale pour être la campagne officielle du camp des pro-Brexit mais, très présent sur les réseaux sociaux, il avait été décisif dans le vote des Britanniques en faveur du Brexit. Il reste actif aujourd'hui et milite pour un Brexit dur.
Arron Banks, qui a fait fortune dans l'assurance, a dit n'avoir rien à se reprocher. "Je suis confiant dans le fait qu'une enquête complète et franche mettra finalement fin aux allégations ridicules portées contre moi et mes collègues", a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé par Leave.EU.
"Je suis un contribuable britannique et je n'ai jamais reçu de don en provenance de l'étranger", a-t-il ajouté.
En mai, la Commission électorale avait déjà infligé à Leave.EU une amende de 70.000 livres (79.000 euros) pour un dépassement du plafond des dépenses de campagne et des déclarations de dépenses incomplètes ou inexactes.