Athènes - Un avocat pénaliste connu d'Athènes a été tué par arme à feu jeudi soir à son cabinet par deux personnes, a-t-on appris de source policière, un assassinat qui a semé stupeur et indignation dans une ville où les agressions de ce type sont rares.
Me Michalis Zafiropoulos, 52 ans, était le fils d'un ancien bâtonnier d'Athènes dans les années 80, Epaminondas Zafiropoulos, aussi ancien député du parti conservateur Nouvelle Démocratie.
La victime avait représenté au cours des dernières années de nombreux prévenus dans des procès de corruption. Il était très actif également au barreau d'Athènes.
Le conseil d'administration du barreau a décidé jeudi soir une suspension de l'activité des avocats de la capitale grecque pour une semaine à partir de vendredi. "C'est le minimum pour montrer la tristesse que nous ressentons devant le meurtre de notre cher collègue et aussi pour répondre à la violence aveugle qui frappe les avocats", a écrit le barreau dans un communiqué.
Selon les premières informations de la police, Me Zafiropoulos a été tué de sang-froid par deux personnes encagoulées qui sont entrées vers 19H10 (16H10 GMT), après s'être fait passer pour des clients, dans son cabinet.
Celui-ci est situé entre le quartier populaire d'Exarchia et le quartier plus huppé de Kolonaki. Son cabinet occupait un petit immeuble cossu de trois étages.
La police considérait en début de soirée qu'il était "trop tôt" pour déterminer le mobile de ce crime.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a demandé au ministre adjoint de la Protection des citoyens, Nikos Toskas, de faire en sorte d'éclaircir "le plus vite possible" cette "affreuse" affaire.
Les partis politiques grecs étaient sous le choc. Syriza, le parti de M. Tsipras, a appelé les autorités à "résoudre rapidement cette affaire brutale".
Le président de Nouvelle Démocratie Kyriakos Mitsotakis a exprimé son "horreur" devant l'assassinat de ce membre éminent de son parti, qu'il considérait en outre comme "un ami cher". Il a annulé une réunion vendredi destinée à présenter la nouvelle équipe de communication de son parti.
La présidente du PASOK (socialiste) Fofi Gennimata a condamné un "meurtre brutal et lâche" tandis que le chef du parti centriste Potami, Stavros Theodorakis, s'est dit inquiet de ce meurtre "de type mafieux au coeur d'Athènes". "La Grèce ne sera pas livrée aux gangs", a-t-il lancé. (AFP)
Me Michalis Zafiropoulos, 52 ans, était le fils d'un ancien bâtonnier d'Athènes dans les années 80, Epaminondas Zafiropoulos, aussi ancien député du parti conservateur Nouvelle Démocratie.
La victime avait représenté au cours des dernières années de nombreux prévenus dans des procès de corruption. Il était très actif également au barreau d'Athènes.
Le conseil d'administration du barreau a décidé jeudi soir une suspension de l'activité des avocats de la capitale grecque pour une semaine à partir de vendredi. "C'est le minimum pour montrer la tristesse que nous ressentons devant le meurtre de notre cher collègue et aussi pour répondre à la violence aveugle qui frappe les avocats", a écrit le barreau dans un communiqué.
Selon les premières informations de la police, Me Zafiropoulos a été tué de sang-froid par deux personnes encagoulées qui sont entrées vers 19H10 (16H10 GMT), après s'être fait passer pour des clients, dans son cabinet.
Celui-ci est situé entre le quartier populaire d'Exarchia et le quartier plus huppé de Kolonaki. Son cabinet occupait un petit immeuble cossu de trois étages.
La police considérait en début de soirée qu'il était "trop tôt" pour déterminer le mobile de ce crime.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a demandé au ministre adjoint de la Protection des citoyens, Nikos Toskas, de faire en sorte d'éclaircir "le plus vite possible" cette "affreuse" affaire.
Les partis politiques grecs étaient sous le choc. Syriza, le parti de M. Tsipras, a appelé les autorités à "résoudre rapidement cette affaire brutale".
Le président de Nouvelle Démocratie Kyriakos Mitsotakis a exprimé son "horreur" devant l'assassinat de ce membre éminent de son parti, qu'il considérait en outre comme "un ami cher". Il a annulé une réunion vendredi destinée à présenter la nouvelle équipe de communication de son parti.
La présidente du PASOK (socialiste) Fofi Gennimata a condamné un "meurtre brutal et lâche" tandis que le chef du parti centriste Potami, Stavros Theodorakis, s'est dit inquiet de ce meurtre "de type mafieux au coeur d'Athènes". "La Grèce ne sera pas livrée aux gangs", a-t-il lancé. (AFP)