Le Kremlin a rejeté vendredi les conditions évoquées la veille par le président américain Joe Biden qui s’était dit prêt à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine si ce dernier retirait ses troupes d’Ukraine.
Le président américain « a dit de facto que des négociations seraient possibles uniquement après que Poutine sera parti d’Ukraine », ce que Moscou rejette « bien évidemment », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« L’opération militaire continue », a-t-il insisté.
Jeudi, M. Biden s’est dit « prêt » à parler avec M. Poutine si ce dernier « cherche un moyen de mettre fin à la guerre » en Ukraine. Il a fixé comme première condition un retrait des troupes russes.
« Si tel était le cas, alors en consultation avec mes amis français et l’OTAN, je serais heureux de m’asseoir avec Poutine pour voir ce qu’il a en tête. Il ne l’a pas encore fait », a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron.
Tout en rejetant les conditions de M. Biden, M. Poutine « est et reste ouvert à des contacts, à des négociations, ce qui est très important », a affirmé le porte-parole du Kremlin.
Mais les États-Unis ne reconnaissent pas l’annexion de quatre territoires ukrainiens revendiquée par Moscou en septembre, ce qui « complique de manière significative la recherche d’un terrain (d’entente) pour une possible discussion », a ajouté M. Peskov.
Poutine à Scholz : frapper les infrastructures de l’Ukraine est « inévitable »
Le président russe Vladimir Poutine a signifié vendredi au chancelier allemand Olaf Scholz que les frappes massives de la Russie contre l’infrastructure énergétique de l’Ukraine étaient « nécessaires et inévitables », dénonçant en outre la position « destructrice » de l’Occident qui soutient Kyiv.
« Il a été souligné que les forces armées russes ont longtemps évité les frappes de missiles de haute précision sur certaines cibles en Ukraine, mais de telles mesures sont devenues nécessaires et inévitables face aux attaques provocatrices de Kyiv », a indiqué le Kremlin dans un communiqué, résumant les propos de Vladimir Poutine à Olaf Scholz lors de leur premier entretien depuis la mi-septembre.
Selon M. Poutine, Kyiv est responsable des explosions qui ont détruit en partie le pont russe de Crimée et des installations énergétiques russes, et donc Moscou est dans son droit en bombardant les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, laissant dans le froid et le noir des millions de civils.
M. Poutine, qui a lancé son assaut le 24 février, s’est une nouvelle fois plaint du soutien financier et militaire occidental à l’Ukraine, des approvisionnements qui ont permis à Kyiv d’infliger d’humiliantes défaites à la Russie.
Dès lors pour le président russe, la position de l’Occident est « destructrice », car fort du soutien politique, financier et militaire occidental, « Kyiv rejette l’idée de toute négociation » et « incite les Ukrainiens radicaux nationalistes à commettre des crimes sanglants ».
Vladimir Poutine a ainsi appelé M. Scholz « à revoir son approche dans le contexte des évènements ukrainiens ».
Le président russe avait décrété l’annexion fin septembre de quatre régions d’Ukraine, bien qu’il ne les contrôle pas, en plus de la Crimée annexée en 2014.
Kyiv rejette de son côté toute négociation avec Poutine, sans respect de son intégrité territoriale, Crimée comprise.
Militairement, l’armée russe a essuyé plusieurs défaites, ayant été obligée de se retirer du nord du pays en avril, puis d’une partie du nord-est en septembre et enfin d’une partie du sud en novembre.
Depuis octobre, les forces russes ont donc adopté pour tactique de bombarder les installations fournissant électricité et chaleur au pays, alors même que l’hiver est en train de s’installer en Ukraine.
Enfin, un peu plus tôt vendredi, le Kremlin avait rejeté les conditions évoquées la veille par le président américain Joe Biden qui s’était dit « prêt » à discuter avec Vladimir Poutine si ce dernier « cherche un moyen de mettre fin à la guerre » en Ukraine, fixant au passage comme première condition un retrait des troupes russes.
Le président américain « a dit de facto que des négociations seraient possibles uniquement après que Poutine sera parti d’Ukraine », ce que Moscou rejette « bien évidemment », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« L’opération militaire continue », a-t-il insisté.
Jeudi, M. Biden s’est dit « prêt » à parler avec M. Poutine si ce dernier « cherche un moyen de mettre fin à la guerre » en Ukraine. Il a fixé comme première condition un retrait des troupes russes.
« Si tel était le cas, alors en consultation avec mes amis français et l’OTAN, je serais heureux de m’asseoir avec Poutine pour voir ce qu’il a en tête. Il ne l’a pas encore fait », a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron.
Tout en rejetant les conditions de M. Biden, M. Poutine « est et reste ouvert à des contacts, à des négociations, ce qui est très important », a affirmé le porte-parole du Kremlin.
Mais les États-Unis ne reconnaissent pas l’annexion de quatre territoires ukrainiens revendiquée par Moscou en septembre, ce qui « complique de manière significative la recherche d’un terrain (d’entente) pour une possible discussion », a ajouté M. Peskov.
Poutine à Scholz : frapper les infrastructures de l’Ukraine est « inévitable »
Le président russe Vladimir Poutine a signifié vendredi au chancelier allemand Olaf Scholz que les frappes massives de la Russie contre l’infrastructure énergétique de l’Ukraine étaient « nécessaires et inévitables », dénonçant en outre la position « destructrice » de l’Occident qui soutient Kyiv.
« Il a été souligné que les forces armées russes ont longtemps évité les frappes de missiles de haute précision sur certaines cibles en Ukraine, mais de telles mesures sont devenues nécessaires et inévitables face aux attaques provocatrices de Kyiv », a indiqué le Kremlin dans un communiqué, résumant les propos de Vladimir Poutine à Olaf Scholz lors de leur premier entretien depuis la mi-septembre.
Selon M. Poutine, Kyiv est responsable des explosions qui ont détruit en partie le pont russe de Crimée et des installations énergétiques russes, et donc Moscou est dans son droit en bombardant les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, laissant dans le froid et le noir des millions de civils.
M. Poutine, qui a lancé son assaut le 24 février, s’est une nouvelle fois plaint du soutien financier et militaire occidental à l’Ukraine, des approvisionnements qui ont permis à Kyiv d’infliger d’humiliantes défaites à la Russie.
Dès lors pour le président russe, la position de l’Occident est « destructrice », car fort du soutien politique, financier et militaire occidental, « Kyiv rejette l’idée de toute négociation » et « incite les Ukrainiens radicaux nationalistes à commettre des crimes sanglants ».
Vladimir Poutine a ainsi appelé M. Scholz « à revoir son approche dans le contexte des évènements ukrainiens ».
Le président russe avait décrété l’annexion fin septembre de quatre régions d’Ukraine, bien qu’il ne les contrôle pas, en plus de la Crimée annexée en 2014.
Kyiv rejette de son côté toute négociation avec Poutine, sans respect de son intégrité territoriale, Crimée comprise.
Militairement, l’armée russe a essuyé plusieurs défaites, ayant été obligée de se retirer du nord du pays en avril, puis d’une partie du nord-est en septembre et enfin d’une partie du sud en novembre.
Depuis octobre, les forces russes ont donc adopté pour tactique de bombarder les installations fournissant électricité et chaleur au pays, alors même que l’hiver est en train de s’installer en Ukraine.
Enfin, un peu plus tôt vendredi, le Kremlin avait rejeté les conditions évoquées la veille par le président américain Joe Biden qui s’était dit « prêt » à discuter avec Vladimir Poutine si ce dernier « cherche un moyen de mettre fin à la guerre » en Ukraine, fixant au passage comme première condition un retrait des troupes russes.