La Cour suprême russe a classé mardi le régiment ukrainien Azov, célèbre pour avoir défendu Marioupol en Ukraine, comme « organisation terroriste », ce qui pourrait valoir de très lourdes poursuites à ses combattants faits prisonniers par la Russie.
Citée par l’agence de presse publique TASS, une juge de la Cour suprême a déclaré « satisfaire la demande administrative du Parquet général, reconnaître l’unité paramilitaire ukrainienne “Azov” comme organisation terroriste et interdire ses activités » en Russie. Elle a précisé que cette décision entrait immédiatement en vigueur.
L’essentiel du procès s’est déroulé à huis clos. Selon TASS, des témoins avaient été appelés à la barre et ont évoqué de supposés crimes commis par le régiment Azov en Ukraine. En vertu de la loi russe, les dirigeants d’une organisation terroriste risquent de 15 à 20 ans de prison, leurs simples membres entre cinq et dix ans.
Sur Telegram, un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mykhailo Podoliak, a réagi mardi soir en assurant que « toute décision des tribunaux russes concernant la guerre en Ukraine et sur le territoire de l’Ukraine n’est pas légitime du point de vue du droit international ».
« Dans tous les cas », a-t-il ajouté, « la Russie portera la responsabilité juridique directe des mauvais traitements infligés aux prisonniers de guerre ».
Le régiment Azov, une unité créée en 2014 par des volontaires puis intégrée à l’armée régulière ukrainienne, s’est illustré en défendant la ville portuaire de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, conquise par la Russie après un siège de plusieurs mois.
Après des semaines de combats et de bombardements intenses, les derniers défenseurs de Marioupol, retranchés dans l’usine Azovstal, s’étaient finalement rendus en mai dernier.
Le Kremlin et les médias publics russes accusent le régiment Azov d’être un groupe néonazi ayant commis des crimes de guerre et menacent de punir très sévèrement ses membres.
La semaine dernière, des explosions dans la prison d’Olenivka, dans une zone séparatiste prorusse de l’est de l’Ukraine et où étaient détenus des soldats ukrainiens faits prisonniers à Marioupol, ont fait des dizaines de morts, selon l’armée russe.
Moscou accuse Kyiv d’avoir bombardé ce camp de prisonniers, ce que réfutent les autorités ukrainiennes, qui affirment à l’inverse que ces détenus ont été massacrés par les forces russes. (AFP)
Citée par l’agence de presse publique TASS, une juge de la Cour suprême a déclaré « satisfaire la demande administrative du Parquet général, reconnaître l’unité paramilitaire ukrainienne “Azov” comme organisation terroriste et interdire ses activités » en Russie. Elle a précisé que cette décision entrait immédiatement en vigueur.
L’essentiel du procès s’est déroulé à huis clos. Selon TASS, des témoins avaient été appelés à la barre et ont évoqué de supposés crimes commis par le régiment Azov en Ukraine. En vertu de la loi russe, les dirigeants d’une organisation terroriste risquent de 15 à 20 ans de prison, leurs simples membres entre cinq et dix ans.
Sur Telegram, un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mykhailo Podoliak, a réagi mardi soir en assurant que « toute décision des tribunaux russes concernant la guerre en Ukraine et sur le territoire de l’Ukraine n’est pas légitime du point de vue du droit international ».
« Dans tous les cas », a-t-il ajouté, « la Russie portera la responsabilité juridique directe des mauvais traitements infligés aux prisonniers de guerre ».
Le régiment Azov, une unité créée en 2014 par des volontaires puis intégrée à l’armée régulière ukrainienne, s’est illustré en défendant la ville portuaire de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, conquise par la Russie après un siège de plusieurs mois.
Après des semaines de combats et de bombardements intenses, les derniers défenseurs de Marioupol, retranchés dans l’usine Azovstal, s’étaient finalement rendus en mai dernier.
Le Kremlin et les médias publics russes accusent le régiment Azov d’être un groupe néonazi ayant commis des crimes de guerre et menacent de punir très sévèrement ses membres.
La semaine dernière, des explosions dans la prison d’Olenivka, dans une zone séparatiste prorusse de l’est de l’Ukraine et où étaient détenus des soldats ukrainiens faits prisonniers à Marioupol, ont fait des dizaines de morts, selon l’armée russe.
Moscou accuse Kyiv d’avoir bombardé ce camp de prisonniers, ce que réfutent les autorités ukrainiennes, qui affirment à l’inverse que ces détenus ont été massacrés par les forces russes. (AFP)