En Guinée, depuis l'an dernier, les médias audiovisuels et les sites d'information sont brouillés ou tout simplement suspendus pour des raisons de « sécurité nationale », selon les autorités de transition.
Le dernier épisode s'est produit la semaine dernière (mercredi 17 avril), avec la suspension pendant six mois du site www.inquisiteur.net décidée par la Haute autorité de la communication (HAC) pour cause de « diffamation ».
Inquiètes, les associations souhaitent s'adresser directement au président Mamadi Doumbouya. Le secrétaire général du syndicat SPPG (Syndicat des professionnels de la presse de Guinée), Sékou Jamal Pendessa, rappelle que 500 journalistes sont au chômage technique. [RFI]