L’objet de la présente contribution consistera, aujourd’hui, à revisiter le bilan du régime Aperiste dans le domaine sensible des valeurs d’éthique dont l’assainissement procède d’une exigence forte exprimée par la société sénégalaise en proie à une crise morale et culturelle qui n’est, en réalité, que le pendant d’une crise économique drastique.
Les signaux sont déjà révélateurs de pratiques d’agressions contre nos valeurs fondamentales perpétrées par ce régime qui magnifie ainsi des comportements de héros négatifs et de contre modèles dont l’itinéraire tortueux est connue de notoriété publique.
De mémoire très fraîche, l’on se rappelle que le Président de la République, après son élection de février 2012, avait donné un signal fort en déclarant, à la face des Sénégalais, qu’il comptait inaugurer l’ère d’une nouvelle gouvernance vertueuse. Hélas, que cette déclaration s’est réduite à un simple slogan creux, car une gouvernance vertueuse devrait s’accommoder de valeurs nouvelles de rupture par rapport à certaines pratiques anciennes. Dans l’imaginaire collectif, la politique est perçue comme une affaire de duplicité utilisée comme un « Cheval de Troie » dont se servent les politiciens pour abuser les masses de manière à réaliser des ambitions strictement personnelles.
Ce sentiment de défiance ouverte par rapport au jeu politique est accentué par une certaine pratique en vertu de laquelle la charge publique (Président de la République – Ministre – Député - etc.), tirée de l’activité politique, est exercée comme une posture de rente personnelle et non pas comme un sacerdoce qui implique des servitudes.
Dès lors, on assiste de plus en plus, à une sorte de perversion de l’idéal politique dans sa mise en œuvre pratique. L’ordre politique dominant met en avant les procédés d’achat de consciences qui anesthésient les esprits faibles très peu soucieux du devenir de la nation parce que mus par l’appât du gain facile et la jouissance de bien mal acquis. Une telle démarche soumet ainsi le peuple au diktat de la minorité des prévaricateurs au pouvoir au préjudice de l’écrasante majorité des sénégalais. L’exemple le plus éloquent est la recrudescence du phénomène abject de la transhumance politique encouragé et renforcé par le pouvoir en place. Le pouvoir est dans sa logique de continuité et de maintien des anciennes pratiques, en procédant petit à petit à la réintégration d’une classe dirigeante vomit et rejetait par le peuple.
Attendu sur des initiatives pratiques de nature à traduire en mesures concrètes l’aspiration des sénégalais à un mieux-être, le parti aux affaires renvoie plutôt à l’opinion l’image déformante d’un conglomérat d’intérêts hétéroclites.
Le régime vient de démontrer de manière éloquente à travers une cérémonie d’investiture aux allures de prestation de serment que l’ordre de ses priorités consiste à se maintenir au pouvoir par tous les moyens, mettant ainsi, en évidence les slogans soporifiques du genre « la patrie avant le parti » ou « la gouvernance vertueuse » qui se révèlent être des destinées à chloroformer et à anesthésier la conscience des citoyens dont l’aspiration irrépressible au changement de leur quotidien est toujours reportée aux calendes …aperistes.
La population continue de tourner autour des préoccupations du parti non plus que le parti tourne autour des préoccupations de la population.
D’ailleurs, le parti dominant ressemble, à y voir de près, à une foire d’empoigne où la cacophonie se mêle aux discours sans relief de responsables en panne d’inspiration.
Ce cocktail détonant signe l’enterrement de première classe de la politique de rupture promise par le « yoonuyokkute » qui est finalement devenu le seul « yokkute » de la caste au pouvoir dont le nouveau cri de ralliement semble être « A nous les privilèges à vous l’austérité »
Les citoyens ont atteint un niveau de maturité telle que rien ni personne ne peut avoir, actuellement, la prétention de suborner leur choix. La banqueroute de nos valeurs traditionnelles d’éthique n’est pas apparue ex nihilo, et dans de telles circonstances, les sénégalais ont plus que jamais besoin de quelqu’un qui émerge du gotha politique national essentiellement dominé par des apparatchiks et des revenants dont le discours politique, en langue de bois, n’est plus mobilisateur.
Le peuple exprime un besoin pressant de disposer d’un candidat qui jouit d’une indépendance d’esprit qui le mettrait dans des dispositions de s’émanciper des lobbies de toutes sortes et ayant, de surcroît, un ancrage profond dans le tissu culturel national.
En tout état de cause, la situation appelle à un éveil des consciences et à un besoin de bâtir un nouvel homo senegalensis qui rompt les amarres d’avec une politique basée sur l’achat des consciences. L’émergence de valeurs sures doit être au cœur des préoccupations du peuple. Les destinées d’une nation sont tellement importantes qu’elles ne peuvent être mises entre les mains des gens corrompus qui ne disposent d’aucune moralité, et qui ne sont aucunement soucieux des réalités du Sénégal des profondeurs.
Le Sénégal a besoin d’hommes dont l’intégrité, le sens élevé de l’éthique et de l’intérêt général ne souffre de la moindre contestation.
La gestion apocalyptique des moyens de l’état et la situation de caporalisation des institutions républicaines nous plongent dans l’âge d’or du totalitarisme stalinien où le parti omnipotent, investi de prérogatives exclusives de droit divin, exerce une tutelle pesante sur tous les démembrements de l’Etat. Sous ce rapport, il serait périlleux voire dangereux d’accorder au régime en place une seconde chance de nous maintenir dans une situation de servitude et d’extrême pauvreté pour un quinquennat de toutes les misères.
BABOU BAMBA
Membre PASTEF Grd Yoff
baboubamba@gmail.com
Les signaux sont déjà révélateurs de pratiques d’agressions contre nos valeurs fondamentales perpétrées par ce régime qui magnifie ainsi des comportements de héros négatifs et de contre modèles dont l’itinéraire tortueux est connue de notoriété publique.
De mémoire très fraîche, l’on se rappelle que le Président de la République, après son élection de février 2012, avait donné un signal fort en déclarant, à la face des Sénégalais, qu’il comptait inaugurer l’ère d’une nouvelle gouvernance vertueuse. Hélas, que cette déclaration s’est réduite à un simple slogan creux, car une gouvernance vertueuse devrait s’accommoder de valeurs nouvelles de rupture par rapport à certaines pratiques anciennes. Dans l’imaginaire collectif, la politique est perçue comme une affaire de duplicité utilisée comme un « Cheval de Troie » dont se servent les politiciens pour abuser les masses de manière à réaliser des ambitions strictement personnelles.
Ce sentiment de défiance ouverte par rapport au jeu politique est accentué par une certaine pratique en vertu de laquelle la charge publique (Président de la République – Ministre – Député - etc.), tirée de l’activité politique, est exercée comme une posture de rente personnelle et non pas comme un sacerdoce qui implique des servitudes.
Dès lors, on assiste de plus en plus, à une sorte de perversion de l’idéal politique dans sa mise en œuvre pratique. L’ordre politique dominant met en avant les procédés d’achat de consciences qui anesthésient les esprits faibles très peu soucieux du devenir de la nation parce que mus par l’appât du gain facile et la jouissance de bien mal acquis. Une telle démarche soumet ainsi le peuple au diktat de la minorité des prévaricateurs au pouvoir au préjudice de l’écrasante majorité des sénégalais. L’exemple le plus éloquent est la recrudescence du phénomène abject de la transhumance politique encouragé et renforcé par le pouvoir en place. Le pouvoir est dans sa logique de continuité et de maintien des anciennes pratiques, en procédant petit à petit à la réintégration d’une classe dirigeante vomit et rejetait par le peuple.
Attendu sur des initiatives pratiques de nature à traduire en mesures concrètes l’aspiration des sénégalais à un mieux-être, le parti aux affaires renvoie plutôt à l’opinion l’image déformante d’un conglomérat d’intérêts hétéroclites.
Le régime vient de démontrer de manière éloquente à travers une cérémonie d’investiture aux allures de prestation de serment que l’ordre de ses priorités consiste à se maintenir au pouvoir par tous les moyens, mettant ainsi, en évidence les slogans soporifiques du genre « la patrie avant le parti » ou « la gouvernance vertueuse » qui se révèlent être des destinées à chloroformer et à anesthésier la conscience des citoyens dont l’aspiration irrépressible au changement de leur quotidien est toujours reportée aux calendes …aperistes.
La population continue de tourner autour des préoccupations du parti non plus que le parti tourne autour des préoccupations de la population.
D’ailleurs, le parti dominant ressemble, à y voir de près, à une foire d’empoigne où la cacophonie se mêle aux discours sans relief de responsables en panne d’inspiration.
Ce cocktail détonant signe l’enterrement de première classe de la politique de rupture promise par le « yoonuyokkute » qui est finalement devenu le seul « yokkute » de la caste au pouvoir dont le nouveau cri de ralliement semble être « A nous les privilèges à vous l’austérité »
Les citoyens ont atteint un niveau de maturité telle que rien ni personne ne peut avoir, actuellement, la prétention de suborner leur choix. La banqueroute de nos valeurs traditionnelles d’éthique n’est pas apparue ex nihilo, et dans de telles circonstances, les sénégalais ont plus que jamais besoin de quelqu’un qui émerge du gotha politique national essentiellement dominé par des apparatchiks et des revenants dont le discours politique, en langue de bois, n’est plus mobilisateur.
Le peuple exprime un besoin pressant de disposer d’un candidat qui jouit d’une indépendance d’esprit qui le mettrait dans des dispositions de s’émanciper des lobbies de toutes sortes et ayant, de surcroît, un ancrage profond dans le tissu culturel national.
En tout état de cause, la situation appelle à un éveil des consciences et à un besoin de bâtir un nouvel homo senegalensis qui rompt les amarres d’avec une politique basée sur l’achat des consciences. L’émergence de valeurs sures doit être au cœur des préoccupations du peuple. Les destinées d’une nation sont tellement importantes qu’elles ne peuvent être mises entre les mains des gens corrompus qui ne disposent d’aucune moralité, et qui ne sont aucunement soucieux des réalités du Sénégal des profondeurs.
Le Sénégal a besoin d’hommes dont l’intégrité, le sens élevé de l’éthique et de l’intérêt général ne souffre de la moindre contestation.
La gestion apocalyptique des moyens de l’état et la situation de caporalisation des institutions républicaines nous plongent dans l’âge d’or du totalitarisme stalinien où le parti omnipotent, investi de prérogatives exclusives de droit divin, exerce une tutelle pesante sur tous les démembrements de l’Etat. Sous ce rapport, il serait périlleux voire dangereux d’accorder au régime en place une seconde chance de nous maintenir dans une situation de servitude et d’extrême pauvreté pour un quinquennat de toutes les misères.
BABOU BAMBA
Membre PASTEF Grd Yoff
baboubamba@gmail.com