Sévère recul du RN, LREM éliminé: dans les Hauts-de-France, le président sortant ex-LR Xavier Bertrand s’est assuré au premier tour une confortable avance pour boucler sa reconduction et légitimer ses ambitions présidentielles, la gauche étant pour sa part en bonne voie pour revenir dans l’hémicycle.
Sévère recul du RN, LREM éliminé: dans les Hauts-de-France, le président sortant ex-LR Xavier Bertrand s’est assuré au premier tour une confortable avance pour boucler sa reconduction et légitimer ses ambitions présidentielles, la gauche étant pour sa part en bonne voie pour revenir dans l’hémicycle.
« Ici nous avons desserré, pour les briser, les mâchoires du Front national, leur démagogie, leurs propositions stériles, leur intolérance, tout ce qui divise et tout ce qui est le Front national », s’est félicité M. Bertrand, qui enregistre 41,39% des voix, selon les résultats définitifs.
En 2015, arrivé en deuxième place derrière Marine Le Pen au premier tour avec 24,97% contre 40,64%, il n’avait dû son élection qu’au désistement de la liste socialiste.
Celui qui s’était présenté comme le seul à pouvoir faire barrage au RN, les yeux rivés sur l’Elysée, a largement distancé son rival Sébastien Chenu, qui n’engrange que 24,38%, dans une région de 6 millions d’habitants, parmi les plus pauvres de France.
Le lieutenant de Marine Le Pen, ex-UMP, qui se pose en seule force « d’alternance » dans la région a appelé à « combattre le système Bertrand-Macron », et à une « mobilisation exceptionnelle » des électeurs RN, alors que l’abstention a grimpé à 67,15%, toujours selon des résultats partiels, contre 45,19% au premier tour en 2015.
Mais ses chances de rattraper son retard apparaissent d’autant plus minimes que LREM - avec laquelle Xavier Bertrand avait d’emblée exclu toute alliance - a échoué à se qualifier, avec 9,13%. Sa tête de liste, le secrétaire d’Etat chargé des retraites Laurent Pietraszewski, a appelé à voter pour le président sortant.
Le camouflet est sévère pour la majorité présidentielle, qui avait mobilisé cinq ministres, dont le poids lourd du gouvernement Eric Dupond-Moretti, face au RN, mais aussi pour affaiblir le rival potentiel d’Emmanuel Macron.
À la tête de la seule liste d’union de la gauche et des écologistes du pays, l’eurodéputée écologiste Karima Delli, est elle en passe de ramener la gauche, historiquement forte dans la région, dans l’hémicycle. Mais sur fond de tiraillements internes, elle a échoué à enclencher une dynamique, totalisant 18,99%, en recul sur la somme des listes de gauche et écologistes au premier tour de 2015 (28,27%).
Sévère recul du RN, LREM éliminé: dans les Hauts-de-France, le président sortant ex-LR Xavier Bertrand s’est assuré au premier tour une confortable avance pour boucler sa reconduction et légitimer ses ambitions présidentielles, la gauche étant pour sa part en bonne voie pour revenir dans l’hémicycle.
« Ici nous avons desserré, pour les briser, les mâchoires du Front national, leur démagogie, leurs propositions stériles, leur intolérance, tout ce qui divise et tout ce qui est le Front national », s’est félicité M. Bertrand, qui enregistre 41,39% des voix, selon les résultats définitifs.
En 2015, arrivé en deuxième place derrière Marine Le Pen au premier tour avec 24,97% contre 40,64%, il n’avait dû son élection qu’au désistement de la liste socialiste.
Celui qui s’était présenté comme le seul à pouvoir faire barrage au RN, les yeux rivés sur l’Elysée, a largement distancé son rival Sébastien Chenu, qui n’engrange que 24,38%, dans une région de 6 millions d’habitants, parmi les plus pauvres de France.
Le lieutenant de Marine Le Pen, ex-UMP, qui se pose en seule force « d’alternance » dans la région a appelé à « combattre le système Bertrand-Macron », et à une « mobilisation exceptionnelle » des électeurs RN, alors que l’abstention a grimpé à 67,15%, toujours selon des résultats partiels, contre 45,19% au premier tour en 2015.
Mais ses chances de rattraper son retard apparaissent d’autant plus minimes que LREM - avec laquelle Xavier Bertrand avait d’emblée exclu toute alliance - a échoué à se qualifier, avec 9,13%. Sa tête de liste, le secrétaire d’Etat chargé des retraites Laurent Pietraszewski, a appelé à voter pour le président sortant.
Le camouflet est sévère pour la majorité présidentielle, qui avait mobilisé cinq ministres, dont le poids lourd du gouvernement Eric Dupond-Moretti, face au RN, mais aussi pour affaiblir le rival potentiel d’Emmanuel Macron.
À la tête de la seule liste d’union de la gauche et des écologistes du pays, l’eurodéputée écologiste Karima Delli, est elle en passe de ramener la gauche, historiquement forte dans la région, dans l’hémicycle. Mais sur fond de tiraillements internes, elle a échoué à enclencher une dynamique, totalisant 18,99%, en recul sur la somme des listes de gauche et écologistes au premier tour de 2015 (28,27%).