François Hollande a reconnu ce 25 septembre « la responsabilité des gouvernements français dans l'abandon des harkis » d'Algérie. Le chef de l'État prononçait un discours à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux harkis, ces combattants algériens enrôlés dans l’armée française pour lutter contre les hommes du FLN pendant la guerre d'Algérie.
« Je reconnais les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil inhumaines de ceux transférés en France », a déclaré le chef de l'Etat, applaudi par les représentants des harkis présents dans l'assistance. Il a ainsi honoré une promesse faite en avril 2012 durant la campagne présidentielle.
Après les accords d'Evian le 18 mars 1962, 55 000 à 75 000 harkis, ont, selon les historiens, été abandonnés en Algérie et victimes de sanglantes représailles. Quelque 60 000 ont été admis en France. Avec leurs descendants, leur communauté est estimée à 500 000 personnes.
Instituée par le décret du 31 mars 2003, cette journée nationale donne lieu chaque année, à Paris, à une cérémonie officielle dans la cour d'honneur des Invalides.
« Je reconnais les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil inhumaines de ceux transférés en France », a déclaré le chef de l'Etat, applaudi par les représentants des harkis présents dans l'assistance. Il a ainsi honoré une promesse faite en avril 2012 durant la campagne présidentielle.
Après les accords d'Evian le 18 mars 1962, 55 000 à 75 000 harkis, ont, selon les historiens, été abandonnés en Algérie et victimes de sanglantes représailles. Quelque 60 000 ont été admis en France. Avec leurs descendants, leur communauté est estimée à 500 000 personnes.
Instituée par le décret du 31 mars 2003, cette journée nationale donne lieu chaque année, à Paris, à une cérémonie officielle dans la cour d'honneur des Invalides.