La commission électorale israélienne a invalidé mercredi la candidature d’une députée arabe aux élections législatives du 2 mars, l’accusant de soutenir le « terrorisme ».
La candidature de Heba Yazbak, qui siège au Parlement sur la « Liste unie » des partis arabes israéliens unis depuis les élections d’avril 2019, a été invalidée par 28 voix, dont celles des députés du Parti travailliste, contre 7 voix.
Les décisions de la commission électorale, constituée d’un juge et de représentants des partis en proportion de leur nombre de sièges au Parlement, peuvent être contestées devant la Cour suprême.
Mme Yazbak a dit qu’elle allait faire appel de cette décision.
Le recours intenté contre elle a été initié par le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et par Israël Beiteinou, la formation nationaliste de l’ancien ministre de la Défense Avigdor Lieberman.
Ces deux formations réclament la disqualification de partis qui contestent le caractère juif de l’Etat d’Israël ou qui soutiennent toute opposition armée à l’Etat hébreu.
Membre du parti nationaliste arabe Balad, Heba Yazbak avait été notamment accusée de soutenir une figure du Hezbollah chiite libanais, Samir Kantar, qui avait purgé une peine de prison à perpétuité en Israël pour le meurtre d’Israéliens en 1979, avant d’être libéré en 2008.
« La commission électorale est politisée et je ne suis pas surprise de sa décision », a commenté l’élue. « Je n’ai jamais appelé à utiliser la violence ou glorifier des actes violents », a ajouté Mme Yazbak dans un communiqué en hébreu.
La commission électorale invalide des candidats de manière régulière, mais la plupart du temps ces décisions sont rejetées par la Cour suprême.
Deux membres d’un parti d’extrême droite « Force juive », considérés comme racistes, ont été interdits par la Cour suprême de se présenter aux élections législatives du 17 septembre.
Les élections de mars sont les troisièmes en moins d’un an dans l’Etat hébreu. Au terme des élections anticipées d’avril, puis de septembre, ni M. Netanyahu ni son rival le centriste Benny Gantz, du parti « Bleu-Blanc », n’ont réussi à rallier 61 députés, seuil de la majorité parlementaire pour former un gouvernement. (AFP)
La candidature de Heba Yazbak, qui siège au Parlement sur la « Liste unie » des partis arabes israéliens unis depuis les élections d’avril 2019, a été invalidée par 28 voix, dont celles des députés du Parti travailliste, contre 7 voix.
Les décisions de la commission électorale, constituée d’un juge et de représentants des partis en proportion de leur nombre de sièges au Parlement, peuvent être contestées devant la Cour suprême.
Mme Yazbak a dit qu’elle allait faire appel de cette décision.
Le recours intenté contre elle a été initié par le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et par Israël Beiteinou, la formation nationaliste de l’ancien ministre de la Défense Avigdor Lieberman.
Ces deux formations réclament la disqualification de partis qui contestent le caractère juif de l’Etat d’Israël ou qui soutiennent toute opposition armée à l’Etat hébreu.
Membre du parti nationaliste arabe Balad, Heba Yazbak avait été notamment accusée de soutenir une figure du Hezbollah chiite libanais, Samir Kantar, qui avait purgé une peine de prison à perpétuité en Israël pour le meurtre d’Israéliens en 1979, avant d’être libéré en 2008.
« La commission électorale est politisée et je ne suis pas surprise de sa décision », a commenté l’élue. « Je n’ai jamais appelé à utiliser la violence ou glorifier des actes violents », a ajouté Mme Yazbak dans un communiqué en hébreu.
La commission électorale invalide des candidats de manière régulière, mais la plupart du temps ces décisions sont rejetées par la Cour suprême.
Deux membres d’un parti d’extrême droite « Force juive », considérés comme racistes, ont été interdits par la Cour suprême de se présenter aux élections législatives du 17 septembre.
Les élections de mars sont les troisièmes en moins d’un an dans l’Etat hébreu. Au terme des élections anticipées d’avril, puis de septembre, ni M. Netanyahu ni son rival le centriste Benny Gantz, du parti « Bleu-Blanc », n’ont réussi à rallier 61 députés, seuil de la majorité parlementaire pour former un gouvernement. (AFP)