En conférence de presse ce jeudi au lendemain de sa libération, l’ancien premier ministre a rapporté les péripéties et conditions de son arrestation puis de sa détention à la police du Plateau, à quelques mètres de l’assemblée nationale. Morceaux choisis.
«Mon interpellation ne s'est pas passée dans de bonnes conditions puisque le commissaire devait être stressé lui-même. Ses hommes sont descendus de sa fourgonnette, il leur a dit ‘‘interpellez-le’’. Ils m'ont interpellé, m'ont jeté dans la fourgonnette, ont gazé la fourgonnette jusqu'à ce que le chauffeur de la fourgonnette lui-même perde ses moyens», explique Idrissa Seck.
«Puis, le commissaire l'a fait descendre et l'a remplacé par un autre agent pour conduire la fourgonnette. Et arrivé au commissariat, il m'a expliqué que c'était la faute du chauffeur parce qu'il aurait dû comprendre que les gaz lacrymogènes, quand on vous les mets, vous ne devez pas vous frotter les yeux. Vous devez au contraire les laisser ouverts pleurer puisque ce sont ces larmes-là qui lavent le gaz», ajoute Idrissa Seck
Alors, se rendant compte qu’il en avait un peu trop dit peut-être, le commissaire de police lâche tout de même: «monsieur le Premier ministre, je n'aurais pas dû vous apprendre une telle leçon car je suis sûr que vous allez le dire à tous les Sénégalais», indique l’ex-maire de Thiès.
Néanmoins, même s’il a tenu à dire qu’il n’y a pas d’inimité entre lui et les forces en charge de la sécurité, Idrissa Seck a appelé ces dernières à ne pas obéir à des ordres manifestements illégaux.
«Mon interpellation ne s'est pas passée dans de bonnes conditions puisque le commissaire devait être stressé lui-même. Ses hommes sont descendus de sa fourgonnette, il leur a dit ‘‘interpellez-le’’. Ils m'ont interpellé, m'ont jeté dans la fourgonnette, ont gazé la fourgonnette jusqu'à ce que le chauffeur de la fourgonnette lui-même perde ses moyens», explique Idrissa Seck.
«Puis, le commissaire l'a fait descendre et l'a remplacé par un autre agent pour conduire la fourgonnette. Et arrivé au commissariat, il m'a expliqué que c'était la faute du chauffeur parce qu'il aurait dû comprendre que les gaz lacrymogènes, quand on vous les mets, vous ne devez pas vous frotter les yeux. Vous devez au contraire les laisser ouverts pleurer puisque ce sont ces larmes-là qui lavent le gaz», ajoute Idrissa Seck
Alors, se rendant compte qu’il en avait un peu trop dit peut-être, le commissaire de police lâche tout de même: «monsieur le Premier ministre, je n'aurais pas dû vous apprendre une telle leçon car je suis sûr que vous allez le dire à tous les Sénégalais», indique l’ex-maire de Thiès.
Néanmoins, même s’il a tenu à dire qu’il n’y a pas d’inimité entre lui et les forces en charge de la sécurité, Idrissa Seck a appelé ces dernières à ne pas obéir à des ordres manifestements illégaux.