Le chef de file de la France insoumise reproche au président de demander des sacrifices aux Français alors que ces derniers font face à l'inflation ou, à la sécheresse. Il signale que "l'abondance" continue pour les plus riches. Un avis partagé à gauche par le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et le secrétaire national EELV Julien Bayou.
Dans une interview accordée à BFMTV, mercredi 24 août, Jean-Luc Mélenchon a réagi aux propos d'Emmanuel Macron en ouverture du Conseil des ministres, en estimant que l'abondance "n'a jamais existé". "Pour ses amis, les riches, l'abondance ça continue. [...] Il utilise des mots qu'il n'a pas compris. Il n'y a jamais eu d'abondance. Il y a toujours eu de l'irresponsabilité", a déclaré le chef de file de la France insoumise en réponse au président, depuis l'université d'été du parti dans la Drôme.
Jean-Luc Mélenchon a renvoyé Emmanuel Macron aux difficultés rencontrées par une partie des Français, que ce soit l'inflation ou, plus récemment, la sécheresse. "Qu'est-ce qu'ils vont faire les Français, arrêter de boire de l'eau ? Interroge l'ancien candidat de la Nupes à la présidentielle. [...] Est-ce qu'il a compris que c'était irréversible ? Nous allons tout le temps manquer d'eau."
"Sur le plan écologique je ne peux pas lui en vouloir, car je pense qu'il n'a rien compris, ça n'a jamais existé l'abondance, il y a toujours eu des gens qui ont cru que c'était sans fin, que la nature était une réserve sans fin", a développé Jean-Luc Mélenchon.
Des "sacrifices" demandés par Emmanuel Macron aux Français
Dans une allocution précédant le premier Conseil des ministres depuis la pause estival, Emmanuel Macron a cité les effets de la guerre en Ukraine, débutée il y a six mois jour pour jour, et de la crise climatique, il a mis en avant "la fin de l'abondance", que ce soit "des liquidités", "des produits de technologie", des matières premières ou de l'eau.
Face aux "sacrifices" demandés par le président au Français, Manuel Bompard a également réagi. "Je ne sais pas de quelle abondance il parlait. Je n'ai pas l'impression que pour les Français et les Françaises, ces derniers mois, c'était l'abondance", a rétorqué le député insoumis des Bouches-du-Rhône.
"Des propos déplacés, provocateurs et méprisants"
Toujours à gauche, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, a estimé que "les Français font beaucoup d'efforts et ont tous conscience du changement climatique". Le député du Nord a qualifié les propos d'Emmanuel Macron de "provocateurs".
"Beaucoup de rigueur budgétaire est imposée aux Français, alors que pendant ce temps-là, les 500 plus grandes fortunes de France n'ont jamais gagné autant d'argent. Ils viennent de passer des vacances sur leurs yachts privés, dans leurs piscines. Pour eux, c'est l'abondance des richesses, l'abondance d'un bilan carbone qui explose par rapport au reste des Français. Ce n'est pas acceptable. Les propos d'Emmanuel Macron sont déplacés, provocateurs et méprisants", a martelé Fabien Roussel.
Julien Bayou, secrétaire national EELV, a également dénoncé les propos d'Emmanuel Macron. "Les sacrifices, les Français et les Françaises sont nombreux à les faire, et je ne comprends pas comment le président peut parler d'abondance", a expliqué le député de Paris. Au lieu de "commenter", Emmanuel Macron devrait, selon lui, agir contre le dérèglement climatique. "On a peu d'actes, a jugé Julien Bayou. Un gouvernement qui fragilise tous les opérateurs qui sont censés nous prévenir, nous aider nous alerter. Ce gouvernement n'est pas dans l'inaction, il agit contre la lutte contre le dérèglement climatique."
Dans une interview accordée à BFMTV, mercredi 24 août, Jean-Luc Mélenchon a réagi aux propos d'Emmanuel Macron en ouverture du Conseil des ministres, en estimant que l'abondance "n'a jamais existé". "Pour ses amis, les riches, l'abondance ça continue. [...] Il utilise des mots qu'il n'a pas compris. Il n'y a jamais eu d'abondance. Il y a toujours eu de l'irresponsabilité", a déclaré le chef de file de la France insoumise en réponse au président, depuis l'université d'été du parti dans la Drôme.
Jean-Luc Mélenchon a renvoyé Emmanuel Macron aux difficultés rencontrées par une partie des Français, que ce soit l'inflation ou, plus récemment, la sécheresse. "Qu'est-ce qu'ils vont faire les Français, arrêter de boire de l'eau ? Interroge l'ancien candidat de la Nupes à la présidentielle. [...] Est-ce qu'il a compris que c'était irréversible ? Nous allons tout le temps manquer d'eau."
"Sur le plan écologique je ne peux pas lui en vouloir, car je pense qu'il n'a rien compris, ça n'a jamais existé l'abondance, il y a toujours eu des gens qui ont cru que c'était sans fin, que la nature était une réserve sans fin", a développé Jean-Luc Mélenchon.
Des "sacrifices" demandés par Emmanuel Macron aux Français
Dans une allocution précédant le premier Conseil des ministres depuis la pause estival, Emmanuel Macron a cité les effets de la guerre en Ukraine, débutée il y a six mois jour pour jour, et de la crise climatique, il a mis en avant "la fin de l'abondance", que ce soit "des liquidités", "des produits de technologie", des matières premières ou de l'eau.
Face aux "sacrifices" demandés par le président au Français, Manuel Bompard a également réagi. "Je ne sais pas de quelle abondance il parlait. Je n'ai pas l'impression que pour les Français et les Françaises, ces derniers mois, c'était l'abondance", a rétorqué le député insoumis des Bouches-du-Rhône.
"Des propos déplacés, provocateurs et méprisants"
Toujours à gauche, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, a estimé que "les Français font beaucoup d'efforts et ont tous conscience du changement climatique". Le député du Nord a qualifié les propos d'Emmanuel Macron de "provocateurs".
"Beaucoup de rigueur budgétaire est imposée aux Français, alors que pendant ce temps-là, les 500 plus grandes fortunes de France n'ont jamais gagné autant d'argent. Ils viennent de passer des vacances sur leurs yachts privés, dans leurs piscines. Pour eux, c'est l'abondance des richesses, l'abondance d'un bilan carbone qui explose par rapport au reste des Français. Ce n'est pas acceptable. Les propos d'Emmanuel Macron sont déplacés, provocateurs et méprisants", a martelé Fabien Roussel.
Julien Bayou, secrétaire national EELV, a également dénoncé les propos d'Emmanuel Macron. "Les sacrifices, les Français et les Françaises sont nombreux à les faire, et je ne comprends pas comment le président peut parler d'abondance", a expliqué le député de Paris. Au lieu de "commenter", Emmanuel Macron devrait, selon lui, agir contre le dérèglement climatique. "On a peu d'actes, a jugé Julien Bayou. Un gouvernement qui fragilise tous les opérateurs qui sont censés nous prévenir, nous aider nous alerter. Ce gouvernement n'est pas dans l'inaction, il agit contre la lutte contre le dérèglement climatique."