Au moins 80 Israéliens, dont la plupart sont des soldats participant à des offensives dans le sud du Liban ou à Gaza, ont été tués par le Hezbollah et le Hamas en ce mois d’octobre.
Commentant ce chiffre, la radio de l'armée israélienne a qualifié ce mois d'"octobre noir", dans la mesure où au moins 64 soldats et policiers, en plus de 16 civils, avaient été tués soit dans les offensives contre le sud du Liban et Gaza, soit dans les attaques menées en Israël par des Palestiniens ou des tirs de roquettes depuis le Liban et l'Irak.
La même source a déclaré que 33 soldats ont été tués dans le sud du Liban et que 16 autres ont été tués dans la bande de Gaza.
En plus des 16 civils tués, d’autres soldats et policiers ont aussi été tués dans des attaques en Israël, et notamment par une frappe de drone du groupe libanais Hezbollah qui a coûté la vie à quatre soldats dans une base militaire près de la ville de Binyamina, au centre d’Israël, le 13 octobre dernier. Le bilan fait aussi état de 2 soldats qui ont péri dans une autre attaque d’un groupe irakien à la date du 4 octobre.
Les tensions régionales se sont intensifiées à cause de l’offensive meurtrière d’Israël contre la bande de Gaza, qui a tué plus de 43 000 Palestiniens, la majorité des victimes étant principalement composée de femmes et d’enfants, après l’attaque transfrontalière du Hamas survenue l’année dernière.
Avec l’extension du conflit au Liban et les bombardements meurtriers menés par Israël dans tout le pays, près de 2 800 personnes ont été tuées et plus de 12 700 autres blessées par les attaques israéliennes depuis octobre 2023, selon les autorités médicales libanaises.
Malgré les mises en garde de la communauté internationale craignant que le conflit ne pousse le Moyen-Orient vers une guerre régionale à cause des attaques incessantes d’Israël contre Gaza et le Liban, Tel Aviv a tout de même étendu le conflit en lançant le 1ᵉʳ octobre dernier une invasion terrestre du sud Liban. [AA]