Rome - Le vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio, a donné jusqu'à ce vendredi à l'Union européenne pour trouver une solution sur la répartition des migrants actuellement bloqués au port de Catane (Sicile) sur la navire Diciotti.
"Nous avons eu l'occasion de voir au cours de ces derniers mois comment fonctionne l'approche modérée envers l'Union européenne et comment fonctionne la ligne dure envers l'Union européenne", a déclaré sur Facebook M. Di Maio, qui est aussi le chef de file du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème).
"Sur la ligne dure je veux faire une autre proposition (...). Si l'UE s'obstine dans ce comportement, si demain la réunion de la Commission ne décide rien, il n'en sort rien sur le navire Diciotti et sur la redistribution des migrants, alors moi et tout le M5S nous ne serons plus disposés à donner 20 milliards d'euros à l'Union européenne chaque année".
L'essentiel du budget européen provient directement des Etats membres. Chaque pays y participe à hauteur de sa richesse nationale et en reçoit une partie en retour.
L'Italie en est le 3e contributeur net (après l'Allemagne et la France) c'est à dire qu'elle verse plus qu'elle ne reçoit (près de 20 milliard d'euros contre environ 14 milliards en retour).
Une réunion informelle au niveau des hauts fonctionnaires se tient ce vendredi à Bruxelles pour évoquer la question migratoire.
Ce rendez-vous fait suite au nouveau refus du ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, chef de file de la Ligue (extrême-droite), d'accueillir le Diciotti des gardes-côtes italiens avec des dizaines de migrants à son bord.
"Le gouvernement n'est pas en train de dire qu'il ne veut pas prendre sa part" (sur la question des migrants). Ce qu'on ne veut pas c'est qu'on se moque de nous", a martelé M. Di Maio vendredi à la télévision.
"L'Europe naît autour de principes comme la solidarité, si elle n'est pas capable de répartir 170 personnes alors elle a un sérieux problème avec ses principes fondateurs", a-t-il ajouté.
Une semaine après le sauvetage de près de 200 migrants par ce navire, le gouvernement italien composé de la Ligue et du M5S, -- ministre de l'Intérieur en tête--, poursuit sans relâche son combat pour empêcher le débarquement des quelque 150 adultes encore à bord.
"Personne ne débarquera en Italie sans mon autorisation", a réaffirmé jeudi M. Salvini, assurant que l'Italie ne deviendrait pas "un camp de réfugiés" du reste de l'Europe.
Le Diciotti a secouru dans la nuit du 15 au 16 août 190 migrants. Treize d'entre eux ont été débarqués pour des raisons sanitaires sur l'île de Lampedusa, puis le navire a accosté lundi à Catane, en Sicile.
Au pouvoir depuis trois mois, le nouveau gouvernement populiste italien a accru la pression sur les autres pays de l'UE pour qu'ils partagent davantage la prise en charge des arrivants.
Rome a refusé l'accès aux ports italiens aux ONG et à d'autres navires ayant porté secours aux migrants en Méditerranée, provoquant une série de bras de fer diplomatiques pour désigner des ports d'accueil.
En juillet, 450 migrants étaient ainsi restés trois jours à bord du même Diciotti, jusqu'à ce que l'Italie accepte leur arrivée après avoir obtenu que d'autres Etats européens en accueillent une partie.
"Nous avons eu l'occasion de voir au cours de ces derniers mois comment fonctionne l'approche modérée envers l'Union européenne et comment fonctionne la ligne dure envers l'Union européenne", a déclaré sur Facebook M. Di Maio, qui est aussi le chef de file du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème).
L'essentiel du budget européen provient directement des Etats membres. Chaque pays y participe à hauteur de sa richesse nationale et en reçoit une partie en retour.
L'Italie en est le 3e contributeur net (après l'Allemagne et la France) c'est à dire qu'elle verse plus qu'elle ne reçoit (près de 20 milliard d'euros contre environ 14 milliards en retour).
Une réunion informelle au niveau des hauts fonctionnaires se tient ce vendredi à Bruxelles pour évoquer la question migratoire.
Ce rendez-vous fait suite au nouveau refus du ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, chef de file de la Ligue (extrême-droite), d'accueillir le Diciotti des gardes-côtes italiens avec des dizaines de migrants à son bord.
"Le gouvernement n'est pas en train de dire qu'il ne veut pas prendre sa part" (sur la question des migrants). Ce qu'on ne veut pas c'est qu'on se moque de nous", a martelé M. Di Maio vendredi à la télévision.
"L'Europe naît autour de principes comme la solidarité, si elle n'est pas capable de répartir 170 personnes alors elle a un sérieux problème avec ses principes fondateurs", a-t-il ajouté.
Une semaine après le sauvetage de près de 200 migrants par ce navire, le gouvernement italien composé de la Ligue et du M5S, -- ministre de l'Intérieur en tête--, poursuit sans relâche son combat pour empêcher le débarquement des quelque 150 adultes encore à bord.
"Personne ne débarquera en Italie sans mon autorisation", a réaffirmé jeudi M. Salvini, assurant que l'Italie ne deviendrait pas "un camp de réfugiés" du reste de l'Europe.
Le Diciotti a secouru dans la nuit du 15 au 16 août 190 migrants. Treize d'entre eux ont été débarqués pour des raisons sanitaires sur l'île de Lampedusa, puis le navire a accosté lundi à Catane, en Sicile.
Au pouvoir depuis trois mois, le nouveau gouvernement populiste italien a accru la pression sur les autres pays de l'UE pour qu'ils partagent davantage la prise en charge des arrivants.
Rome a refusé l'accès aux ports italiens aux ONG et à d'autres navires ayant porté secours aux migrants en Méditerranée, provoquant une série de bras de fer diplomatiques pour désigner des ports d'accueil.
En juillet, 450 migrants étaient ainsi restés trois jours à bord du même Diciotti, jusqu'à ce que l'Italie accepte leur arrivée après avoir obtenu que d'autres Etats européens en accueillent une partie.