Le ministre israélien de la Sécurité nationale, issu d’un parti d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, a menacé ce mardi de dissoudre le gouvernement israélien en cas d’arrêt de la guerre contre la bande de Gaza.
C’est ce qui ressort d’un bref post publié sur son compte officiel sur la plateforme X, et ce, à un moment où des discussions se tiennent pour conclure un éventuel accord pour une trêve humanitaire à long terme dans la bande de Gaza.
Ben Gvir a déclaré : "Arrêter la guerre équivaut à la dissolution du gouvernement".
Plus tôt dans la journée du mardi, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré que l’arrêt de la guerre en échange de la libération de tous les détenus à Gaza était un "plan visant à détruire Israël".
Cette déclaration est apparue dans un post sur la plateforme X, en réponse au commentateur des affaires arabes sur la radio militaire israélienne, Jackie Hoji.
"Une proposition sera bientôt soumise au gouvernement et à la société israélienne : la libération de toutes les personnes enlevées, y compris les soldats, en échange de la fin de la guerre", a écrit Hoji.
Grâce à la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, une trêve humanitaire de quatre jours est entrée en vigueur 24 novembre, avant d’être prolongée au soir du lundi de deux jours supplémentaires. Parmi les dispositions de la pause humanitaire figurent un cessez-le-feu temporaire, un échange de prisonniers, et l'entrée des aides humanitaires à Gaza, où vivent environ 2,3 millions de Palestiniens, sinistrés par une opération militaire meurtrière, menée par Israël depuis le 7 octobre dernier.
Le 7 octobre dernier, la résistance palestinienne a mené une attaque contre les colonies entourant la bande de Gaza, au cours de laquelle elle a fait plus de 1 200 morts israéliens, en a blessé plus de 5 000 et en a capturé environ 239 personnes, selon ce qui a été rapporté par la Société de radiodiffusion publique israélienne. [AA]