« J’ai besoin des deux sénateurs de cet État, je veux que les choses soient faites », a lancé M. Biden à Atlanta aux militants qui assistaient au rassemblement depuis leur voiture, en fustigeant l’inaction du Congrès où les négociations sur un vaste plan de relance économique patinent depuis juillet.
« Envoyez-moi ces deux hommes et nous contrôlerons le Sénat et nous changerons la vie des gens de Géorgie », a-t-il promis.
Plus tôt, Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine à la Chambre haute du Congrès et indéfectible soutien de Donald Trump, a été le dirigeant républicain le plus haut placé à féliciter le « président désigné » Biden, un qualificatif qu’évitaient d’employer jusqu’ici de nombreux partisans du président sortant.
« Nous étions nombreux à espérer que l’élection présidentielle donne lieu à un résultat différent, mais notre système de gouvernement a des procédures pour déterminer qui sera investi le 20 janvier », a-t-il expliqué mardi matin dans l’hémicycle.
Joe Biden, qui a besoin d’une majorité au Sénat pour faire voter les importantes réformes de son programme, a confirmé lui avoir parlé.
« Je lui ai dit que même si nous étions en désaccord sur de nombreux sujets, il y a des choses qu’on peut faire ensemble », a dit l’ancien sénateur du Delaware, qui a bâti sa carrière sur sa capacité à trouver des compromis.
Les démocrates doivent impérativement remporter les deux sièges de Géorgie pour revenir à égalité au Sénat, et ravir aux républicains le contrôle de la Chambre haute.
En cas d’égalité en effet, c’est la future vice-présidente Kamala Harris qui, comme le veut la Constitution, départagerait les votes.
Électorat plus divers
Raphael Warnock, qui affronte la républicaine Kelly Loeffler, avait dès lundi appelé les électeurs à se déplacer pour l’ouverture du vote par anticipation.
Ce pasteur noir, qui officie dans l’ancienne église de Martin Luther King à Atlanta, a créé la surprise en devançant de plus de 300 000 voix la sénatrice sortante, une fervente supportrice de Donald Trump.
Mme Loeffler devrait toutefois récupérer les voix qui étaient allées à un candidat républicain dissident lors du premier tour le 3 novembre.
Dans l’autre scrutin, Jon Ossoff, un ancien journaliste d’investigation de 33 ans, avait surpris en talonnant le sortant David Perdue.
Sur le papier, les républicains partent vainqueurs, mais les démocrates comptent sur la mobilisation d’un électorat désormais plus jeune et plus divers. Ils sont aussi galvanisés par la victoire de Joe Biden dans cet État qui n’avait pas voté pour un candidat de leur parti à la présidentielle depuis 1992.
Certains républicains s’inquiètent que la multiplication des recours intentés par les soutiens de Donald Trump pour contester, jusqu’ici sans succès, les résultats de la présidentielle, pousse ses partisans à s’abstenir, par méfiance envers le système électoral américain.
« Tourner la page »
Mais chacun des 50 États américains a depuis vérifié et certifié les résultats. Le démocrate a remporté le nombre record de 81,28 millions de voix, soit 51,3 % des suffrages, contre 74,22 millions (46,8 %) au républicain.
Et lundi, le collège électoral a entériné la victoire de Joe Biden, qui deviendra le 20 janvier le 46e président américain.
L’annonce a poussé plusieurs dirigeants étrangers considérés comme proches de Donald Trump à eux aussi reconnaître Joe Biden comme le vainqueur de l’élection. Le Russe Vladimir Poutine, le Mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador et le Brésilien Jair Bolsonaro lui ont adressé des messages de félicitations.
Le futur président, âgé de 78 ans, continue également de former son équipe et a choisi selon les médias américains son ancien rival aux primaires démocrates Pete Buttigieg comme futur secrétaire aux Transports.
Donald Trump, pour sa part, refuse de « tourner la page » comme l’y a invité M. Biden. Le président sortant a renouvelé ses accusations contre le logiciel électoral utilisé le 3 novembre, qui a selon lui « changé le résultat » de l’élection. (AFP)
« Envoyez-moi ces deux hommes et nous contrôlerons le Sénat et nous changerons la vie des gens de Géorgie », a-t-il promis.
Plus tôt, Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine à la Chambre haute du Congrès et indéfectible soutien de Donald Trump, a été le dirigeant républicain le plus haut placé à féliciter le « président désigné » Biden, un qualificatif qu’évitaient d’employer jusqu’ici de nombreux partisans du président sortant.
« Nous étions nombreux à espérer que l’élection présidentielle donne lieu à un résultat différent, mais notre système de gouvernement a des procédures pour déterminer qui sera investi le 20 janvier », a-t-il expliqué mardi matin dans l’hémicycle.
Joe Biden, qui a besoin d’une majorité au Sénat pour faire voter les importantes réformes de son programme, a confirmé lui avoir parlé.
« Je lui ai dit que même si nous étions en désaccord sur de nombreux sujets, il y a des choses qu’on peut faire ensemble », a dit l’ancien sénateur du Delaware, qui a bâti sa carrière sur sa capacité à trouver des compromis.
Les démocrates doivent impérativement remporter les deux sièges de Géorgie pour revenir à égalité au Sénat, et ravir aux républicains le contrôle de la Chambre haute.
En cas d’égalité en effet, c’est la future vice-présidente Kamala Harris qui, comme le veut la Constitution, départagerait les votes.
Électorat plus divers
Raphael Warnock, qui affronte la républicaine Kelly Loeffler, avait dès lundi appelé les électeurs à se déplacer pour l’ouverture du vote par anticipation.
Ce pasteur noir, qui officie dans l’ancienne église de Martin Luther King à Atlanta, a créé la surprise en devançant de plus de 300 000 voix la sénatrice sortante, une fervente supportrice de Donald Trump.
Mme Loeffler devrait toutefois récupérer les voix qui étaient allées à un candidat républicain dissident lors du premier tour le 3 novembre.
Dans l’autre scrutin, Jon Ossoff, un ancien journaliste d’investigation de 33 ans, avait surpris en talonnant le sortant David Perdue.
Sur le papier, les républicains partent vainqueurs, mais les démocrates comptent sur la mobilisation d’un électorat désormais plus jeune et plus divers. Ils sont aussi galvanisés par la victoire de Joe Biden dans cet État qui n’avait pas voté pour un candidat de leur parti à la présidentielle depuis 1992.
Certains républicains s’inquiètent que la multiplication des recours intentés par les soutiens de Donald Trump pour contester, jusqu’ici sans succès, les résultats de la présidentielle, pousse ses partisans à s’abstenir, par méfiance envers le système électoral américain.
« Tourner la page »
Mais chacun des 50 États américains a depuis vérifié et certifié les résultats. Le démocrate a remporté le nombre record de 81,28 millions de voix, soit 51,3 % des suffrages, contre 74,22 millions (46,8 %) au républicain.
Et lundi, le collège électoral a entériné la victoire de Joe Biden, qui deviendra le 20 janvier le 46e président américain.
L’annonce a poussé plusieurs dirigeants étrangers considérés comme proches de Donald Trump à eux aussi reconnaître Joe Biden comme le vainqueur de l’élection. Le Russe Vladimir Poutine, le Mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador et le Brésilien Jair Bolsonaro lui ont adressé des messages de félicitations.
Le futur président, âgé de 78 ans, continue également de former son équipe et a choisi selon les médias américains son ancien rival aux primaires démocrates Pete Buttigieg comme futur secrétaire aux Transports.
Donald Trump, pour sa part, refuse de « tourner la page » comme l’y a invité M. Biden. Le président sortant a renouvelé ses accusations contre le logiciel électoral utilisé le 3 novembre, qui a selon lui « changé le résultat » de l’élection. (AFP)