La protection de la vie sauvage change de paradigme au Kenya. Après des années de lutte contre le braconnage, le Kenya Wildlife Service, l’agence gouvernementale chargée de la conservation, explique que la priorité est désormais à la mitigation des effets du réchauffement climatique, devenu la première menace pour les animaux sauvages dans le pays, rapporte le quotidien Nation.
Derrière ce renversement de tendance, un double mouvement. D’un côté, la lutte contre le braconnage a permis de réduire drastiquement le nombre d’éléphants et de rhinocéros victimes des braconniers dans le pays. De l’autre, les effets du dérèglement climatique sont de plus en plus tangibles et dévastateurs.
“Nous avons éradiqué le braconnage des rhinocéros et des éléphants, mais le changement climatique émerge comme une menace sérieuse pour la vie sauvage”, résume Erustus Kanga, le directeur général par intérim du Kenya Wildlife Service, cité par The Nation. (Courrier international)