Ils sont plusieurs dizaines, assis ou allongés, à attendre devant le pavillon dévolu au Covid-19 à l’hôpital du Mali, un établissement public de Bamako. Certains toussent, d’autres crachent. Tous se reposent sur des nattes en attendant les nouvelles d’un proche hospitalisé.
Un étage au-dessus, Sadio Yena, le chef du service de chirurgie thoracique, jette un œil par la fenêtre avant de s’enfoncer dans son fauteuil. « J’ai peur, dit-il. Dans toutes les structures hospitalières maliennes, le personnel est débordé. Nous avons même dû recruter des étudiants en médecine. Nous n’avons pas assez de lits adaptés, pas assez de matériel, et nos ambulances circulent sans oxygène. »
Dix jours plus tôt, M. Yena a lancé un cri d’alarme qui a fait le tour des réseaux sociaux. Un enregistrement audio où, d’une voix épuisée, il dénonce la précarisation des structures médicales qui, depuis deux semaines, font face à la deuxième vague de Covid-19. (Le Monde)
Un étage au-dessus, Sadio Yena, le chef du service de chirurgie thoracique, jette un œil par la fenêtre avant de s’enfoncer dans son fauteuil. « J’ai peur, dit-il. Dans toutes les structures hospitalières maliennes, le personnel est débordé. Nous avons même dû recruter des étudiants en médecine. Nous n’avons pas assez de lits adaptés, pas assez de matériel, et nos ambulances circulent sans oxygène. »
Dix jours plus tôt, M. Yena a lancé un cri d’alarme qui a fait le tour des réseaux sociaux. Un enregistrement audio où, d’une voix épuisée, il dénonce la précarisation des structures médicales qui, depuis deux semaines, font face à la deuxième vague de Covid-19. (Le Monde)