L'Irak a proposé à la compagnie britannique BP d'étudier les réserves de tous les champs de pétrole de la province septentrionale de Kirkouk afin de permettre à l'Irak d'optimiser sa production, a affirmé dimanche à l'AFP le ministre du Pétrole, Jabbar al-Louaïbi.
"Le PDG de BP doit venir cette semaine à Kirkouk et j'ai proposé que (la compagnie) élargisse son étude technique à tous les champs de (la province) de Kirkouk et pas seulement au champ de Kirkouk. Ils étudient ma proposition et j'attends leur réponse", a-t-il dit lors d'un entretien à l'AFP.
Son ministère avait signé un contrat de consultant avec BP en 2014 pour étudier les réserves et trouver les moyens de développer le champ de Baba Gargar, le plus vieux d'Irak -- dont l'exploitation remonte à 1927 --, et celui de Havana. "Tout avait été gelé mais nous avons signé un nouveau contrat en janvier avec BP", a-t-il dit.
En 2014, dans le chaos créé par la percée du groupe jihadiste État islamique (EI), les forces de la région autonome du Kurdistan irakien s'étaient emparées des champs et de l'ensemble des installations pétrolières de Kirkouk.
Les cinq champs pétroliers de la région de Kirkouk -- Bab Gargar, Havana, Bay Hassan, Jambou et Khabbaz -- repris en octobre par les forces gouvernementales irakiennes -- ont une capacité de production d'environ 470.000 b/j mais fonctionnent au ralenti faute de pouvoir exporter la production car l'oléoduc reliant Kirkouk au terminal de Ceyhan en Turquie est hors service.
Reste le champ de Khormala, aux mains des Kurdes depuis 2008.
Interrogé à ce sujet, le ministre s'est montré intraitable. "Khormala appartient à la North Oil Company (la compagnie publique irakienne) et nous avons commencé à le développer en 1995 et nous avons foré 36 puits. En 2004 le ministère a commencé un programme de développement pour 37 millions de dollars".
"Mais en 2008-2009, le ministère kurde des Ressources s'en est emparé mais ce champ appartient au ministère du Pétrole", a-t-il dit. (AFP)
"Le PDG de BP doit venir cette semaine à Kirkouk et j'ai proposé que (la compagnie) élargisse son étude technique à tous les champs de (la province) de Kirkouk et pas seulement au champ de Kirkouk. Ils étudient ma proposition et j'attends leur réponse", a-t-il dit lors d'un entretien à l'AFP.
Son ministère avait signé un contrat de consultant avec BP en 2014 pour étudier les réserves et trouver les moyens de développer le champ de Baba Gargar, le plus vieux d'Irak -- dont l'exploitation remonte à 1927 --, et celui de Havana. "Tout avait été gelé mais nous avons signé un nouveau contrat en janvier avec BP", a-t-il dit.
En 2014, dans le chaos créé par la percée du groupe jihadiste État islamique (EI), les forces de la région autonome du Kurdistan irakien s'étaient emparées des champs et de l'ensemble des installations pétrolières de Kirkouk.
Les cinq champs pétroliers de la région de Kirkouk -- Bab Gargar, Havana, Bay Hassan, Jambou et Khabbaz -- repris en octobre par les forces gouvernementales irakiennes -- ont une capacité de production d'environ 470.000 b/j mais fonctionnent au ralenti faute de pouvoir exporter la production car l'oléoduc reliant Kirkouk au terminal de Ceyhan en Turquie est hors service.
Reste le champ de Khormala, aux mains des Kurdes depuis 2008.
Interrogé à ce sujet, le ministre s'est montré intraitable. "Khormala appartient à la North Oil Company (la compagnie publique irakienne) et nous avons commencé à le développer en 1995 et nous avons foré 36 puits. En 2004 le ministère a commencé un programme de développement pour 37 millions de dollars".
"Mais en 2008-2009, le ministère kurde des Ressources s'en est emparé mais ce champ appartient au ministère du Pétrole", a-t-il dit. (AFP)