L'ONU a condamné mercredi le meurtre du journaliste d'Al Jazeera Ismail al-Ghoul et de son caméraman Rami al-Rifi, lors d'une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza.
Soulignant la nécessité de protéger les journalistes, le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric a déclaré lors d'une conférence de presse ce qui suit: « Ces incidents et d'autres similaires doivent faire l'objet d'une enquête complète et transparente. Il faut que des comptes soient rendus. Nous condamnons bien sûr le meurtre de tous les journalistes ».
Interrogé sur la manière dont l’ONU pourrait protéger les journalistes, Dujarric a répondu: « Notre capacité à protéger les journalistes passe par le plaidoyer, ce que nous faisons. Ce n’est pas nous qui avons les armes entre les mains. »
« Nous ne détenons pas les clés du passage de Rafah. Nous ne contrôlons pas la délivrance des visas. Mais dans ce conflit, comme dans tout conflit, l’accès libre et sans entrave aux journalistes est vital pour l’information publique. Et nous ne l’obtenons pas ici. Pas du tout », a-t-il expliqué.
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que ces nouveaux décès portaient à 165 le nombre de journalistes palestiniens tués dans les attaques israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. [AA]