Mardi 29 juin, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé jusqu’au 30 juin 2022 sa mission de casques bleus déployée au Mali, en insistant sur un retour du pouvoir aux civils et la tenue d’élections générales le 27 février. Une résolution en ce sens, rédigée par la France, a été adoptée à l’unanimité. Elle prévoit que la Minusma soit reconduite avec ses effectifs actuels, soit un maximum de 13 289 militaires et 1 920 policiers.
Après avoir annoncé la fin de sa mission « Barkhane » au Sahel, la France avait espéré pouvoir rehausser les effectifs de la Minusma de quelques milliers de casques bleus, mais l’échéance de la fin de mission, le 30 juin, était trop rapprochée pour obtenir un feu vert du Congrès américain à des dépenses supplémentaires de l’ONU au Mali.
La résolution demande au secrétaire général de l’ONU un rapport au plus tard le 15 juillet, « au vu de l’insécurité croissante et des violences physiques exercées contre les civils dans le centre du Mali », avec des recommandations sur un éventuel renforcement de la Minusma. Le texte demande par ailleurs au gouvernement de transition malien d’organiser en février « une présidentielle libre et équitable », ainsi qu’un référendum constitutionnel, des législatives et des scrutins régionaux et locaux. (Le Monde avec AFP)
Après avoir annoncé la fin de sa mission « Barkhane » au Sahel, la France avait espéré pouvoir rehausser les effectifs de la Minusma de quelques milliers de casques bleus, mais l’échéance de la fin de mission, le 30 juin, était trop rapprochée pour obtenir un feu vert du Congrès américain à des dépenses supplémentaires de l’ONU au Mali.
La résolution demande au secrétaire général de l’ONU un rapport au plus tard le 15 juillet, « au vu de l’insécurité croissante et des violences physiques exercées contre les civils dans le centre du Mali », avec des recommandations sur un éventuel renforcement de la Minusma. Le texte demande par ailleurs au gouvernement de transition malien d’organiser en février « une présidentielle libre et équitable », ainsi qu’un référendum constitutionnel, des législatives et des scrutins régionaux et locaux. (Le Monde avec AFP)