Les Nations unies ont exprimé auprès du chef de la junte en Guinée leurs « profondes préoccupations » devant l'évolution de la situation des droits humains après la mort de plusieurs personnes lors de récentes manifestations et l'arrestation de nombreuses autres. A cet effet, la Haute-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Michelle Bachelet, a écrit au colonel Mamady Doumbouya face à l'évolution récente de la situation des droits de l'Homme" dans son pays. Sa lettre, qui circule dans les médias guinéens depuis dimanche, a été authentifiée lundi par les services de Mme Bachelet.
Mme Bachelet évoque les morts entraînées par le recours à la force de la part des forces de sécurité lors des manifestations du 28 et 29 juillet. Elle se dit aussi "préoccupée par les informations faisant état d'un grand nombre d'arrestations de manifestants". Cinq personnes ont été tuées ces deux jours-là dans la banlieue de Conakry, et deux autres lors d'une nouvelle journée de contestation le 17 août (après la lettre de Mme Bachelet donc), selon le collectif qui avait appelé à manifester. La junte a décrété le 6 août la dissolution de ce collectif, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). (AFP)
Mme Bachelet évoque les morts entraînées par le recours à la force de la part des forces de sécurité lors des manifestations du 28 et 29 juillet. Elle se dit aussi "préoccupée par les informations faisant état d'un grand nombre d'arrestations de manifestants". Cinq personnes ont été tuées ces deux jours-là dans la banlieue de Conakry, et deux autres lors d'une nouvelle journée de contestation le 17 août (après la lettre de Mme Bachelet donc), selon le collectif qui avait appelé à manifester. La junte a décrété le 6 août la dissolution de ce collectif, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). (AFP)
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