L’Union européenne attend de la Turquie qu’elle respecte l’accord visant à empêcher les migrants d’atteindre l’Europe, a déclaré lundi le porte-parole d’Angela Merkel, après qu’Ankara eut mis en garde contre un nouvel afflux.
« Nous sommes convaincus de la valeur de l’accord et nous attendons qu’il soit respecté », a déclaré Steffen Seibert lors d’une conférence de presse à Berlin.
« Nous vivons sans aucun doute une situation qui n’est pas dans l’esprit de cet accord », a-t-il relevé. Mais nous « n’avons rien entendu concernant une résiliation », a-t-il souligné, jugeant que l’UE avait jusqu’à présent « rempli » ses engagements contrairement aux critiques côté turc.
Sur les 6 milliards d’euros promis à la Turquie dans l’accord conclu avec Bruxelles en 2016, 3,2 milliards ont été versés, a-t-il détaillé.
L’argent doit aider Ankara à financer l’accueil des réfugiés, en particulier les Syriens fuyant la guerre, et à empêcher qu’ils se dirigent vers l’Union européenne.
« S’il y a du mécontentement côté turc sur l’application de l’accord, surtout sur la façon dont sont effectués les paiements (...), alors ils faut en parler entre nous », a insisté le porte-parole de la chancelière allemande.
Plusieurs milliers de migrants se sont rués ce week-end depuis la Turquie vers la frontière grecque, où la plupart ont été stoppés par les forces de l’ordre dépêchées par Athènes.
Le président turc Tayyip Erdogan a déclaré lundi que des « millions » de migrants allaient bientôt se diriger vers l’Europe après que la Turquie a ouvert ses frontières.
Cette situation préoccupe l’Europe, qui redoute une crise migratoire similaire à celle de 2015.
La crainte est particulièrement élevée en Allemagne, qui a accueilli plus d’une million de migrants entre 2015 et 2016, un afflux qui a nourri le succès du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne.
« Nous sommes convaincus de la valeur de l’accord et nous attendons qu’il soit respecté », a déclaré Steffen Seibert lors d’une conférence de presse à Berlin.
« Nous vivons sans aucun doute une situation qui n’est pas dans l’esprit de cet accord », a-t-il relevé. Mais nous « n’avons rien entendu concernant une résiliation », a-t-il souligné, jugeant que l’UE avait jusqu’à présent « rempli » ses engagements contrairement aux critiques côté turc.
Sur les 6 milliards d’euros promis à la Turquie dans l’accord conclu avec Bruxelles en 2016, 3,2 milliards ont été versés, a-t-il détaillé.
L’argent doit aider Ankara à financer l’accueil des réfugiés, en particulier les Syriens fuyant la guerre, et à empêcher qu’ils se dirigent vers l’Union européenne.
« S’il y a du mécontentement côté turc sur l’application de l’accord, surtout sur la façon dont sont effectués les paiements (...), alors ils faut en parler entre nous », a insisté le porte-parole de la chancelière allemande.
Plusieurs milliers de migrants se sont rués ce week-end depuis la Turquie vers la frontière grecque, où la plupart ont été stoppés par les forces de l’ordre dépêchées par Athènes.
Le président turc Tayyip Erdogan a déclaré lundi que des « millions » de migrants allaient bientôt se diriger vers l’Europe après que la Turquie a ouvert ses frontières.
Cette situation préoccupe l’Europe, qui redoute une crise migratoire similaire à celle de 2015.
La crainte est particulièrement élevée en Allemagne, qui a accueilli plus d’une million de migrants entre 2015 et 2016, un afflux qui a nourri le succès du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne.