New York (awp/afp) - L'euro gagnait encore du terrain vendredi face au dollar, évoluant à ses plus hauts niveaux depuis un peu plus de trois mois, dans un marché toujours très calme à l'approche du Nouvel An.
Vers 22H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,2005 dollar, après avoir atteint vers 17H30 GMT son plus haut depuis fin septembre à 1,2026 dollar, contre 1,1940 dollar jeudi vers 22H00 GMT et 1,1889 dollar mercredi soir.
La monnaie unique européenne montait face à la devise japonaise à 135,28 yens, ayant grimpé à son plus haut depuis plus de deux ans à 17H00 GMT à 135,52 yens, contre 134,79 yens jeudi soir.
Le billet vert se repliait aussi face à la monnaie nipponne à 112,69 yens contre 112,87 yens jeudi soir.
"Il s'agit d'une séance particulièrement pauvre en données, ce qui n'est pas surprenant puisque les cambistes comme les économistes ont quitté leurs bureaux pour Noël et le Nouvel An", ont commenté les analystes de Currencies Direct.
Dans un marché aux volumes d'échanges atones en cette période de fêtes, les cambistes continuaient de vendre leurs dollars dans le sillage de "la plus forte baisse du rendement des bons du Trésor américains depuis quatre mois" mercredi, selon Omer Esiner, de Commonwealth FX, ceux-ci décrochant à nouveau vendredi.
"Savoir s'il s'agit de mouvements de fin de mois, ou simplement de l'absence de catalyseurs pour acheter le dollar en ce moment, n'a pas d'importance", a estimé pour sa part Greg McKenna, stratégiste chez AxiTrader.
"Ce qui importe c'est que, depuis des mois, le dollar a été incapable de capitaliser sur l'amélioration des perspectives économiques (des Etats-Unis), sur les prévisions de resserrement (de politique monétaire) de la Réserve fédérale américaine et sur la réalité qu'il y a une claire divergence de politique et de calendrier entre la Fed et les autres banques centrales", a-t-il poursuivi.
Lors de sa dernière réunion à la mi-décembre, la Fed a relevé ses taux d'intérêt dans une fourchette de 1,25% à 1,50%, comme le prévoyaient les marchés. Il s'agissait de la troisième hausse du coût du crédit de l'année.
La banque centrale américaine s'attend pour 2018 à une croissance nettement plus soutenue et à un taux de chômage sous la barre des 4%. Elle envisage trois relèvements de taux d'intérêt reflétant, malgré l'accélération de la croissance, des doutes sur la trajectoire de l'inflation qui devrait s'établir à 1,9%, toujours en deçà de l'objectif des 2%.
Mais certains acteurs du marché semblent douter que l'institution puisse effectuer toutes ces hausses de taux d'intérêt alors que les perspectives économiques américaines se ternissent.
Vers 22H00 GMT, la livre britannique montait un peu face à la monnaie unique européenne, à 88,81 pence pour un euro, et poursuivait sa hausse face au billet vert, à 1,3513 dollar pour une livre.
La devise suisse était stable face à l'euro, à 1,1703 franc suisse pour un euro, et montait face à la devise américaine, à 0,9743 franc pour un dollar.
La monnaie chinoise progressait encore face au billet vert, à 6,5075 yuans pour un dollar, ayant atteint 6,5065 yuans vers 07H00 GMT à son plus fort depuis trois mois, contre 6,5335 yuans pour un dollar jeudi vers 15H30 GMT.
L'once d'or s'échangeait pour 1.296,50 dollars au fixing du matin, dernier fixing officiel de l'année, contre 1.291 dollars jeudi soir.
Le métal jaune a atteint vers 14H45 1.300,49 dollars l'once, à son plus haut depuis deux mois et demi.
Le bitcoin s'établissait à 14.310,94 dollars contre 13.943,71 dollars jeudi vers 22H00 GMT, selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg.
Il se reprenait après avoir notamment souffert de la décision jeudi des autorités sud-coréennes d'interdire les échanges anonymes de cryptomonnaies et de renforcer la lutte contre leur utilisation à des fins de blanchiment. (AFP)
Vers 22H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,2005 dollar, après avoir atteint vers 17H30 GMT son plus haut depuis fin septembre à 1,2026 dollar, contre 1,1940 dollar jeudi vers 22H00 GMT et 1,1889 dollar mercredi soir.
La monnaie unique européenne montait face à la devise japonaise à 135,28 yens, ayant grimpé à son plus haut depuis plus de deux ans à 17H00 GMT à 135,52 yens, contre 134,79 yens jeudi soir.
Le billet vert se repliait aussi face à la monnaie nipponne à 112,69 yens contre 112,87 yens jeudi soir.
"Il s'agit d'une séance particulièrement pauvre en données, ce qui n'est pas surprenant puisque les cambistes comme les économistes ont quitté leurs bureaux pour Noël et le Nouvel An", ont commenté les analystes de Currencies Direct.
Dans un marché aux volumes d'échanges atones en cette période de fêtes, les cambistes continuaient de vendre leurs dollars dans le sillage de "la plus forte baisse du rendement des bons du Trésor américains depuis quatre mois" mercredi, selon Omer Esiner, de Commonwealth FX, ceux-ci décrochant à nouveau vendredi.
"Savoir s'il s'agit de mouvements de fin de mois, ou simplement de l'absence de catalyseurs pour acheter le dollar en ce moment, n'a pas d'importance", a estimé pour sa part Greg McKenna, stratégiste chez AxiTrader.
"Ce qui importe c'est que, depuis des mois, le dollar a été incapable de capitaliser sur l'amélioration des perspectives économiques (des Etats-Unis), sur les prévisions de resserrement (de politique monétaire) de la Réserve fédérale américaine et sur la réalité qu'il y a une claire divergence de politique et de calendrier entre la Fed et les autres banques centrales", a-t-il poursuivi.
Lors de sa dernière réunion à la mi-décembre, la Fed a relevé ses taux d'intérêt dans une fourchette de 1,25% à 1,50%, comme le prévoyaient les marchés. Il s'agissait de la troisième hausse du coût du crédit de l'année.
La banque centrale américaine s'attend pour 2018 à une croissance nettement plus soutenue et à un taux de chômage sous la barre des 4%. Elle envisage trois relèvements de taux d'intérêt reflétant, malgré l'accélération de la croissance, des doutes sur la trajectoire de l'inflation qui devrait s'établir à 1,9%, toujours en deçà de l'objectif des 2%.
Mais certains acteurs du marché semblent douter que l'institution puisse effectuer toutes ces hausses de taux d'intérêt alors que les perspectives économiques américaines se ternissent.
Vers 22H00 GMT, la livre britannique montait un peu face à la monnaie unique européenne, à 88,81 pence pour un euro, et poursuivait sa hausse face au billet vert, à 1,3513 dollar pour une livre.
La devise suisse était stable face à l'euro, à 1,1703 franc suisse pour un euro, et montait face à la devise américaine, à 0,9743 franc pour un dollar.
La monnaie chinoise progressait encore face au billet vert, à 6,5075 yuans pour un dollar, ayant atteint 6,5065 yuans vers 07H00 GMT à son plus fort depuis trois mois, contre 6,5335 yuans pour un dollar jeudi vers 15H30 GMT.
L'once d'or s'échangeait pour 1.296,50 dollars au fixing du matin, dernier fixing officiel de l'année, contre 1.291 dollars jeudi soir.
Le métal jaune a atteint vers 14H45 1.300,49 dollars l'once, à son plus haut depuis deux mois et demi.
Le bitcoin s'établissait à 14.310,94 dollars contre 13.943,71 dollars jeudi vers 22H00 GMT, selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg.
Il se reprenait après avoir notamment souffert de la décision jeudi des autorités sud-coréennes d'interdire les échanges anonymes de cryptomonnaies et de renforcer la lutte contre leur utilisation à des fins de blanchiment. (AFP)