BANJUL (Reuters) - Les autorités gambiennes ont arrêté lundi l'ancien chef de l'Agence nationale de renseignement, Yankuba Badgie, dont les services sont accusés par les ONG des droits de l'homme d'avoir torturé et tué des opposants à l'ex-président Yahya Jammeh, parti en exil en janvier.
En plus de Yankuba Badgie, l'ex-directeur des opérations des renseignements, Sheikh Omar Jeng, a lui aussi été arrêté lundi, a déclaré mardi le porte-parole de la police, Foday Conta.
Yahya Jammeh a mis sur pied l'agence des renseignements l'année où il s'est emparé du pouvoir, en 1994, et elle est vite devenue l'organisme étatique le plus redouté.
Le gouvernement du président Adama Barrow, qui a battu Jammeh à la présidentielle du 1er décembre, a privé l'agence de son pouvoir d'arrêter des personnes, a changé son nom en Agence de renseignement d'Etat, et s'est engagé à continuer à la réformer.
Les arrestations menées lundi sont les premières à viser de hauts responsables gambiens depuis que Jammeh est parti en exil en Guinée équatoriale, sous la pression des dirigeants d'Afrique de l'Ouest qui avaient déployé des troupes afin de le contraindre à s'incliner devant le résultat du scrutin.
En plus de Yankuba Badgie, l'ex-directeur des opérations des renseignements, Sheikh Omar Jeng, a lui aussi été arrêté lundi, a déclaré mardi le porte-parole de la police, Foday Conta.
Yahya Jammeh a mis sur pied l'agence des renseignements l'année où il s'est emparé du pouvoir, en 1994, et elle est vite devenue l'organisme étatique le plus redouté.
Le gouvernement du président Adama Barrow, qui a battu Jammeh à la présidentielle du 1er décembre, a privé l'agence de son pouvoir d'arrêter des personnes, a changé son nom en Agence de renseignement d'Etat, et s'est engagé à continuer à la réformer.
Les arrestations menées lundi sont les premières à viser de hauts responsables gambiens depuis que Jammeh est parti en exil en Guinée équatoriale, sous la pression des dirigeants d'Afrique de l'Ouest qui avaient déployé des troupes afin de le contraindre à s'incliner devant le résultat du scrutin.