Le 28 juin 1914, l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, et de son épouse par un nationaliste serbe fut l’événement déclencheur de la Première Guerre mondiale, suivie de trois décennies de catastrophe européenne jusqu’aux massacres de masse de la Deuxième Guerre mondiale.
L’avenir n’est jamais écrit par avance, et rien ne permet d’affirmer qu’il en sera de même avec l’assassinat, le 3 janvier 2020 à Bagdad, du général Qassem Soleimani, haut dignitaire de la République islamique d’Iran, sur ordre du président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump. Mais qui oserait, raisonnablement, l’exclure de façon catégorique ?
Car on aurait tort de se rassurer à bon compte, tant on ne conjurera le pire qu’à condition d’accepter son surgissement. Tous les composants explosifs d’une déflagration mondiale sont déjà là, à la merci de n’importe quel acte plus incendiaire que d’autres. L’ordre insensé donné par Donald Trump est de ce registre : jamais les États-Unis, première puissance militaire mondiale, n’avaient publiquement ordonné et revendiqué, à la face du monde, l’assassinat d’un dirigeant d’un État souverain, membre des Nations unies.
(Lire la suite sur Mediapart https://www.mediapart.fr/journal/international/050120/la-guerre-qui-vient)
L’avenir n’est jamais écrit par avance, et rien ne permet d’affirmer qu’il en sera de même avec l’assassinat, le 3 janvier 2020 à Bagdad, du général Qassem Soleimani, haut dignitaire de la République islamique d’Iran, sur ordre du président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump. Mais qui oserait, raisonnablement, l’exclure de façon catégorique ?
Car on aurait tort de se rassurer à bon compte, tant on ne conjurera le pire qu’à condition d’accepter son surgissement. Tous les composants explosifs d’une déflagration mondiale sont déjà là, à la merci de n’importe quel acte plus incendiaire que d’autres. L’ordre insensé donné par Donald Trump est de ce registre : jamais les États-Unis, première puissance militaire mondiale, n’avaient publiquement ordonné et revendiqué, à la face du monde, l’assassinat d’un dirigeant d’un État souverain, membre des Nations unies.
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