NEW YORK (Reuters) - La France a estimé lundi contre que la saisie des terminaux pétroliers libyens par les forces du général Khalifa Haftar risquait de faire replonger la Libye dans le chaos, tout en souhaitant la formation d'un gouvernement d'union nationale plus inclusif à Tripoli.
Paris et les grandes capitales occidentales ont condamné la semaine dernière l'offensive des forces du général Haftar dans le croissant pétrolier, appelant celles-ci à s'en retirer et à en rendre le contrôle au gouvernement de Fayez Seraj, soutenu par la communauté internationale.
"La situation en Libye est inquiétante et se détériore", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault à des journalistes à New York.
Paris considère que les exportations de pétrole doivent se faire sous le contrôle de la compagnie nationale libyenne (NOC) et du gouvernement de Tripoli sous peine de voir le pays sombrer à nouveau dans la violence, a dit le ministre.
Mais la France estime aussi nécessaire que le gouvernement d'union, qui a refusé jusqu'à présent d'intégrer les forces de Khalifa Haftar en raison de ses liens passés avec le colonel Mouammar Kadhafi, se montre plus inclusif, a-t-il ajouté.
"Si la Libye va en arrière, cela risque de renforcer le terrorisme et l'Etat islamique", a insisté Jean-Marc Ayrault.
Paris et les grandes capitales occidentales ont condamné la semaine dernière l'offensive des forces du général Haftar dans le croissant pétrolier, appelant celles-ci à s'en retirer et à en rendre le contrôle au gouvernement de Fayez Seraj, soutenu par la communauté internationale.
"La situation en Libye est inquiétante et se détériore", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault à des journalistes à New York.
Paris considère que les exportations de pétrole doivent se faire sous le contrôle de la compagnie nationale libyenne (NOC) et du gouvernement de Tripoli sous peine de voir le pays sombrer à nouveau dans la violence, a dit le ministre.
Mais la France estime aussi nécessaire que le gouvernement d'union, qui a refusé jusqu'à présent d'intégrer les forces de Khalifa Haftar en raison de ses liens passés avec le colonel Mouammar Kadhafi, se montre plus inclusif, a-t-il ajouté.
"Si la Libye va en arrière, cela risque de renforcer le terrorisme et l'Etat islamique", a insisté Jean-Marc Ayrault.