La France et plusieurs de ses alliés européens et africains ont officiellement formé vendredi la Task Force Takuba, composée de forces spéciales européennes qui combattront au côté des armées malienne et nigérienne au Sahel.
À l’issue d’une audioconférence, en raison de l’épidémie de coronavirus, les ministres de la Défense et représentants de 13 pays - Allemagne, Belgique, Danemark, Estonie, France, Mali, Niger, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède et République tchèque - ont adopté une déclaration politique dans laquelle ils s’engagent à redoubler d’efforts pour venir à bout de “la résilience des groupes terroristes”.
“Une approche intégrée robuste est nécessaire pour inverser les tendances négatives actuelles et traiter les causes profondes de l’instabilité au Mali et dans la région du Sahel”, disent les ministres dans leur déclaration.
“Renforcer la sécurité permet de créer les conditions nécessaires au développement du Mali, à l’amélioration de la gouvernance et au respect de l’État de droit, qui sont, à leur tour, nécessaires pour parvenir à une paix durable.”
Annoncée depuis plusieurs mois, la Task Force Takuba devrait être composée de 500 membres des forces spéciales européennes, dont une centaine de français en plus des éléments déjà engagés dans la force Sabre.
Placée sous le commandement de l’opération Barkhane, elle opérera principalement dans la région malienne du Liptako, précisent les ministres dans un communiqué conjoint.
Outre la France, la Belgique, le Danemark, l’Estonie, les Pays-Bas et le Portugal ont confirmé leur participation à Takuba. La Suède a également exprimé son intérêt, sous réserve d’accord de son Parlement.
Takuba devrait atteindre sa capacité opérationnelle initiale à l’été 2020 et sa pleine capacité opérationnelle début 2021, précise la déclaration politique.
“Elle jouera un rôle clé dans l’autonomisation rapide des forces armées locales”, assurent les ministres.
À l’issue d’une audioconférence, en raison de l’épidémie de coronavirus, les ministres de la Défense et représentants de 13 pays - Allemagne, Belgique, Danemark, Estonie, France, Mali, Niger, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède et République tchèque - ont adopté une déclaration politique dans laquelle ils s’engagent à redoubler d’efforts pour venir à bout de “la résilience des groupes terroristes”.
“Une approche intégrée robuste est nécessaire pour inverser les tendances négatives actuelles et traiter les causes profondes de l’instabilité au Mali et dans la région du Sahel”, disent les ministres dans leur déclaration.
“Renforcer la sécurité permet de créer les conditions nécessaires au développement du Mali, à l’amélioration de la gouvernance et au respect de l’État de droit, qui sont, à leur tour, nécessaires pour parvenir à une paix durable.”
Annoncée depuis plusieurs mois, la Task Force Takuba devrait être composée de 500 membres des forces spéciales européennes, dont une centaine de français en plus des éléments déjà engagés dans la force Sabre.
Placée sous le commandement de l’opération Barkhane, elle opérera principalement dans la région malienne du Liptako, précisent les ministres dans un communiqué conjoint.
Outre la France, la Belgique, le Danemark, l’Estonie, les Pays-Bas et le Portugal ont confirmé leur participation à Takuba. La Suède a également exprimé son intérêt, sous réserve d’accord de son Parlement.
Takuba devrait atteindre sa capacité opérationnelle initiale à l’été 2020 et sa pleine capacité opérationnelle début 2021, précise la déclaration politique.
“Elle jouera un rôle clé dans l’autonomisation rapide des forces armées locales”, assurent les ministres.