Eric Coquerel juste derrière Mélenchon, à l'assemblée nationale
PARIS (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a eu raison de reconnaître qu‘Emmanuel Macron avait marqué un point contre les opposants à ses réformes, mais la jeunesse peut encore renverser la situation, a déclaré lundi à Reuters le député La France insoumise Eric Coquerel.
L‘ancien candidat à l’élection présidentielle a surpris ce week-end en reconnaissant que la mobilisation sociale contre la réforme du Code du Travail avait été insuffisante pour faire reculer le gouvernement et le chef de l‘Etat.
“Normalement, l‘avalanche devrait avoir lieu, elle n‘a pas lieu”, a dit le leader de La France insoumise en Grèce, selon des propos rapportés dimanche par franceinfo.
“Mais pour l‘instant, c‘est lui qui a le point, faut pas chercher à le cacher parce que si on raconte des histoires on n‘est pas crédible. On peut espérer reprendre le point et c‘est clair que si la jeunesse se met en mouvement, ça y est, c‘est parti, mais c‘est pas le cas”, a-t-il ajouté.
Pour Eric Coquerel, ce sont des remarques lucides.
“Je ne crois pas qu’être lucide c‘est être contre-productif. C‘est peut être aussi au contraire une motivation supplémentaire pour se demander tous, les uns et les autres, tous ceux qui s‘opposent à la politique d‘Emmanuel Macron, comment on mobilise, par quels moyens on arrive à exprimer ce qu‘on ressent tous dans le pays c‘est-à-dire un mécontentement mais qui n‘arrive pas à émerger avec la force nécessaire”, a-t-il dit.
Le député de Seine-Saint-Denis a lui aussi émis l‘espoir que les jeunes se joignent au mouvement de protestation syndicale.
“Il y a le projet de réforme des universités qui sort, qui est une sélection déguisée, est-ce que ça va donner l‘occasion à la jeunesse de se mobiliser ? En tout cas, c‘est notre espoir, on fera tout pour”, a-t-il dit.
L‘ancien candidat à l’élection présidentielle a surpris ce week-end en reconnaissant que la mobilisation sociale contre la réforme du Code du Travail avait été insuffisante pour faire reculer le gouvernement et le chef de l‘Etat.
“Normalement, l‘avalanche devrait avoir lieu, elle n‘a pas lieu”, a dit le leader de La France insoumise en Grèce, selon des propos rapportés dimanche par franceinfo.
“Mais pour l‘instant, c‘est lui qui a le point, faut pas chercher à le cacher parce que si on raconte des histoires on n‘est pas crédible. On peut espérer reprendre le point et c‘est clair que si la jeunesse se met en mouvement, ça y est, c‘est parti, mais c‘est pas le cas”, a-t-il ajouté.
Pour Eric Coquerel, ce sont des remarques lucides.
“Je ne crois pas qu’être lucide c‘est être contre-productif. C‘est peut être aussi au contraire une motivation supplémentaire pour se demander tous, les uns et les autres, tous ceux qui s‘opposent à la politique d‘Emmanuel Macron, comment on mobilise, par quels moyens on arrive à exprimer ce qu‘on ressent tous dans le pays c‘est-à-dire un mécontentement mais qui n‘arrive pas à émerger avec la force nécessaire”, a-t-il dit.
Le député de Seine-Saint-Denis a lui aussi émis l‘espoir que les jeunes se joignent au mouvement de protestation syndicale.
“Il y a le projet de réforme des universités qui sort, qui est une sélection déguisée, est-ce que ça va donner l‘occasion à la jeunesse de se mobiliser ? En tout cas, c‘est notre espoir, on fera tout pour”, a-t-il dit.