Moscou - La Russie a annoncé jeudi des manoeuvres militaires en Méditerranée alors que l'offensive de Damas sur Idleb, ultime grand bastion rebelle en Syrie, semble imminente et soulève les réticences de l'ONU et des Occidentaux.
"Nous prévoyons de déployer plus de 25 navires sous le commandement du croiseur lance-missiles Amiral Oustinov. Près de 30 avions participeront à ces exercices, dont des bombardiers stratégiques Tu-160", a indiqué jeudi le ministère de la Défense russe dans un communiqué cité par les agences russes.
Les manoeuvres devraient avoir lieu du 1er au 8 septembre.
Interrogé sur le lien entre ces exercices et la situation dans la région d'Idleb, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dit jeudi aux journalistes que "la hausse des mesures de précaution est tout à fait fondée et justifiée".
"Le foyer de terroristes qui s'est formé là-bas (dans la région d'Idleb, ndlr) n'annonce rien de bon si l'inaction actuelle se prolonge", a-t-il ajouté.
Les navires de guerre participant aux exercices viendront des flottes de la mer du Nord, de la Baltique, de la mer Noire et de la mer Caspienne, a précisé le ministère russe. Des bombardiers, des chasseurs et des avions de transport participeront aux opérations.
Cette annonce intervient alors que les médias russes ont rapporté mardi un renforcement de la présence militaire russe au large de la Syrie par crainte de frappes des Occidentaux contre l'armée du régime de Bachar Al-Assad.
L'armée russe a accusé samedi les rebelles syriens de préparer une "provocation" avec des armes chimiques dans la région d'Idleb, où une offensive de Damas semble imminente, ce qui permettrait selon elle de justifier des frappes occidentales sur les forces syriennes.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a proposé jeudi d'aller dans cette province du nord-ouest du pays en guerre pour garantir la mise en place d'un "couloir humanitaire" afin d'évacuer la population civile, en cas d'offensive.
Mercredi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dit espérer que les Occidentaux n'allaient pas "entraver l'opération antiterroriste" à Idleb.
Ces exercices en Méditerranée précèderont de peu ceux prévus en Sibérie et en Extrême-Orient dans le cadre de Vostok-2018, des manoeuvres que l'armée russe présente comme les plus grandes jamais organisées depuis 1981. Au moins 300.000 hommes et 36.000 véhicules devraient y participer.
"Nous prévoyons de déployer plus de 25 navires sous le commandement du croiseur lance-missiles Amiral Oustinov. Près de 30 avions participeront à ces exercices, dont des bombardiers stratégiques Tu-160", a indiqué jeudi le ministère de la Défense russe dans un communiqué cité par les agences russes.
Les manoeuvres devraient avoir lieu du 1er au 8 septembre.
Interrogé sur le lien entre ces exercices et la situation dans la région d'Idleb, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dit jeudi aux journalistes que "la hausse des mesures de précaution est tout à fait fondée et justifiée".
"Le foyer de terroristes qui s'est formé là-bas (dans la région d'Idleb, ndlr) n'annonce rien de bon si l'inaction actuelle se prolonge", a-t-il ajouté.
Les navires de guerre participant aux exercices viendront des flottes de la mer du Nord, de la Baltique, de la mer Noire et de la mer Caspienne, a précisé le ministère russe. Des bombardiers, des chasseurs et des avions de transport participeront aux opérations.
Cette annonce intervient alors que les médias russes ont rapporté mardi un renforcement de la présence militaire russe au large de la Syrie par crainte de frappes des Occidentaux contre l'armée du régime de Bachar Al-Assad.
L'armée russe a accusé samedi les rebelles syriens de préparer une "provocation" avec des armes chimiques dans la région d'Idleb, où une offensive de Damas semble imminente, ce qui permettrait selon elle de justifier des frappes occidentales sur les forces syriennes.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a proposé jeudi d'aller dans cette province du nord-ouest du pays en guerre pour garantir la mise en place d'un "couloir humanitaire" afin d'évacuer la population civile, en cas d'offensive.
Mercredi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dit espérer que les Occidentaux n'allaient pas "entraver l'opération antiterroriste" à Idleb.
Ces exercices en Méditerranée précèderont de peu ceux prévus en Sibérie et en Extrême-Orient dans le cadre de Vostok-2018, des manoeuvres que l'armée russe présente comme les plus grandes jamais organisées depuis 1981. Au moins 300.000 hommes et 36.000 véhicules devraient y participer.
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