Munich (Allemagne) - Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé samedi à la mise en place d'un ordre mondial post-occidental, tout en proposant aux Etats-Unis à une relation "pragmatique".
"Nous ne sommes pas d'accord avec ceux qui accusent la Russie de tentative (...) de détruire l'ordre mondial libéral. La crise de ce modèle était programmée car le concept de mondialisation politique et économique était bâti par une élite d'Etats (...) pour dominer tous les autres", a-t-il dit.
"Les dirigeants responsables doivent faire un choix. J'espère que ce choix sera celui d'un ordre mondial démocratique et juste. Si vous voulez, appelez le +post-west+", a ajouté l'homme de confiance de Vladimir Poutine.
Selon lui, dans ce nouvel ordre, chaque Etat souverain "cherchera l'équilibre entre ses intérêts et ceux de ses partenaires".
Parlant ensuite des relations avec les Etats-Unis, M. Lavrov a affirmé que la Russie ne souhaitait rien d'autre qu'une relation de "respect mutuel".
"Quelles relations voulons-nous avec les Etats-Unis ? Des relations pragmatiques de respect mutuel, la reconnaissance de notre responsabilité (commune) pour la stabilité du monde", a souligné le diplomate.
"Le potentiel de coopération dans les domaines politique, économique, humanitaire est énorme, mais il doit encore être réalisé, nous y sommes ouverts dans la mesure où les Etats-Unis le sont", a-t-il poursuivi.
Le discours de M. Lavrov est intervenu quelques heures après celui du vice-président américain Mike Pence venu à Munich pour rassurer ses alliés européens sur les intentions de Donald Trump.
Le président américain a ces dernières semaines entretenu la confusion sur sa ligne diplomatique, critiquant l'Otan et l'Union européenne et portant aux nues Vladimir Poutine avant d'infléchir sa position.
Toute la semaine, de hauts responsables américains ont voulu rassurer l'Europe sur l'importance de la relation transatlantique et assuré que Washington restera ferme face à la Russie notamment dans la crise ukrainienne.
M. Pence a assuré que l'engagement de Washington dans l'Otan, perçu comme un ennemi par la Russie, était "inébranlable".
Il a aussi dit que dans les domaines où c'était possible, Trump chercherait des "terrains d'entente" avec Moscou.
"Nous ne sommes pas d'accord avec ceux qui accusent la Russie de tentative (...) de détruire l'ordre mondial libéral. La crise de ce modèle était programmée car le concept de mondialisation politique et économique était bâti par une élite d'Etats (...) pour dominer tous les autres", a-t-il dit.
"Les dirigeants responsables doivent faire un choix. J'espère que ce choix sera celui d'un ordre mondial démocratique et juste. Si vous voulez, appelez le +post-west+", a ajouté l'homme de confiance de Vladimir Poutine.
Selon lui, dans ce nouvel ordre, chaque Etat souverain "cherchera l'équilibre entre ses intérêts et ceux de ses partenaires".
Parlant ensuite des relations avec les Etats-Unis, M. Lavrov a affirmé que la Russie ne souhaitait rien d'autre qu'une relation de "respect mutuel".
"Quelles relations voulons-nous avec les Etats-Unis ? Des relations pragmatiques de respect mutuel, la reconnaissance de notre responsabilité (commune) pour la stabilité du monde", a souligné le diplomate.
"Le potentiel de coopération dans les domaines politique, économique, humanitaire est énorme, mais il doit encore être réalisé, nous y sommes ouverts dans la mesure où les Etats-Unis le sont", a-t-il poursuivi.
Le discours de M. Lavrov est intervenu quelques heures après celui du vice-président américain Mike Pence venu à Munich pour rassurer ses alliés européens sur les intentions de Donald Trump.
Le président américain a ces dernières semaines entretenu la confusion sur sa ligne diplomatique, critiquant l'Otan et l'Union européenne et portant aux nues Vladimir Poutine avant d'infléchir sa position.
Toute la semaine, de hauts responsables américains ont voulu rassurer l'Europe sur l'importance de la relation transatlantique et assuré que Washington restera ferme face à la Russie notamment dans la crise ukrainienne.
M. Pence a assuré que l'engagement de Washington dans l'Otan, perçu comme un ennemi par la Russie, était "inébranlable".
Il a aussi dit que dans les domaines où c'était possible, Trump chercherait des "terrains d'entente" avec Moscou.