Le président désigné Joe Biden s’est déclaré « très préoccupé » par cette cyberattaque découverte le week-end dernier, assurant que la cybersécurité serait l’une des « priorités » de son gouvernement.
L’attaque a débuté en mars, les pirates profitant d’une mise à jour d’un logiciel de surveillance développé par une entreprise du Texas, SolarWinds, utilisé par des dizaines de milliers d’entreprises et d’administrations dans le monde. Elle s’est poursuivie durant des mois avant d’être découverte par le groupe de sécurité informatique FireEye, lui-même victime de cyberattaques la semaine dernière.
La CISA a indiqué dans un communiqué avoir « déterminé que cette menace représentait un risque grave pour le gouvernement fédéral et les administrations locales […] ainsi que pour les infrastructures essentielles et le secteur privé ».
Alors que les médias américains montrent la Russie du doigt, la CISA ne désigne pas les auteurs de cette attaque, mais elle précise qu’il s’agit d’un « adversaire patient, focalisé et aux ressources financières importantes qui a mené des activités pendant une longue période sur les réseaux victimes ».
Ses experts estiment « qu’extraire les pirates des environnements compromis sera extrêmement complexe et difficile pour les organisations » concernées, précise le communiqué, notant que « SolarWinds n’est pas le seul vecteur » utilisé par les auteurs de cette intrusion.
Dans un premier temps, la CISA a ordonné à l’ensemble des agences fédérales américaines de se déconnecter immédiatement de la plateforme de SolarWinds.
Encore beaucoup d’inconnues
À un mois de sa prise de fonctions, Joe Biden a indiqué que son équipe de transition avait été informée des développements par le gouvernement.
« Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas, mais ce que nous savons est très préoccupant », a indiqué le président élu démocrate dans un communiqué.
« Mon administration fera de la cybersécurité une priorité à tous les niveaux du gouvernement et nous ferons de la réponse à cette cyberattaque une priorité dès notre prise de fonctions », a-t-il assuré, prévenant que les États-Unis imposeraient « des coûts substantiels aux responsables de ces attaques malveillantes ».
Les méthodes employées portent la marque d’un acteur étatique, selon Microsoft qui n’a pas désigné de pays.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a semblé viser Moscou en déclarant lundi que le gouvernement russe avait effectué des tentatives répétées pour pénétrer dans les réseaux du gouvernement américain.
L’ambassade de Russie aux États-Unis a assuré que « la Russie ne mène pas d’opérations offensives dans le cyberespace ».
Le FBI, le directeur du Renseignement et la CISA, qui dépend du ministère de la Sécurité intérieure, ont formé une unité de coordination et des réunions se tiennent quotidiennement à la Maison-Blanche pour élaborer la riposte du gouvernement américain, lequel avait confirmé dimanche soir avoir été victime d’une cyberattaque.
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Robert O’Brien, a coupé court à un voyage au Proche-Orient et en Europe pour revenir mardi à Washington s’occuper des retombées de cette attaque d’envergure.
Outre le DHS, les départements du Trésor et du Commerce ainsi que plusieurs agences fédérales auraient été touchés, selon des informations de presse.
Selon FireEye, des gouvernements et des entreprises du domaine du conseil, de la technologie et de l’énergie ont été ciblés en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.
SolarWinds a indiqué que jusqu’à 18 000 clients, dont de grosses entreprises et des agences gouvernementales américaines, avaient téléchargé les mises à jour du logiciel, permettant aux pirates d’avoir accès aux échanges de courriels.
Les contenus que les pirates ont cherché à dérober et l’éventuel succès de leurs tentatives ne sont pas connus à ce jour. (AFP)
L’attaque a débuté en mars, les pirates profitant d’une mise à jour d’un logiciel de surveillance développé par une entreprise du Texas, SolarWinds, utilisé par des dizaines de milliers d’entreprises et d’administrations dans le monde. Elle s’est poursuivie durant des mois avant d’être découverte par le groupe de sécurité informatique FireEye, lui-même victime de cyberattaques la semaine dernière.
La CISA a indiqué dans un communiqué avoir « déterminé que cette menace représentait un risque grave pour le gouvernement fédéral et les administrations locales […] ainsi que pour les infrastructures essentielles et le secteur privé ».
Alors que les médias américains montrent la Russie du doigt, la CISA ne désigne pas les auteurs de cette attaque, mais elle précise qu’il s’agit d’un « adversaire patient, focalisé et aux ressources financières importantes qui a mené des activités pendant une longue période sur les réseaux victimes ».
Ses experts estiment « qu’extraire les pirates des environnements compromis sera extrêmement complexe et difficile pour les organisations » concernées, précise le communiqué, notant que « SolarWinds n’est pas le seul vecteur » utilisé par les auteurs de cette intrusion.
Dans un premier temps, la CISA a ordonné à l’ensemble des agences fédérales américaines de se déconnecter immédiatement de la plateforme de SolarWinds.
Encore beaucoup d’inconnues
À un mois de sa prise de fonctions, Joe Biden a indiqué que son équipe de transition avait été informée des développements par le gouvernement.
« Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas, mais ce que nous savons est très préoccupant », a indiqué le président élu démocrate dans un communiqué.
« Mon administration fera de la cybersécurité une priorité à tous les niveaux du gouvernement et nous ferons de la réponse à cette cyberattaque une priorité dès notre prise de fonctions », a-t-il assuré, prévenant que les États-Unis imposeraient « des coûts substantiels aux responsables de ces attaques malveillantes ».
Les méthodes employées portent la marque d’un acteur étatique, selon Microsoft qui n’a pas désigné de pays.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a semblé viser Moscou en déclarant lundi que le gouvernement russe avait effectué des tentatives répétées pour pénétrer dans les réseaux du gouvernement américain.
L’ambassade de Russie aux États-Unis a assuré que « la Russie ne mène pas d’opérations offensives dans le cyberespace ».
Le FBI, le directeur du Renseignement et la CISA, qui dépend du ministère de la Sécurité intérieure, ont formé une unité de coordination et des réunions se tiennent quotidiennement à la Maison-Blanche pour élaborer la riposte du gouvernement américain, lequel avait confirmé dimanche soir avoir été victime d’une cyberattaque.
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Robert O’Brien, a coupé court à un voyage au Proche-Orient et en Europe pour revenir mardi à Washington s’occuper des retombées de cette attaque d’envergure.
Outre le DHS, les départements du Trésor et du Commerce ainsi que plusieurs agences fédérales auraient été touchés, selon des informations de presse.
Selon FireEye, des gouvernements et des entreprises du domaine du conseil, de la technologie et de l’énergie ont été ciblés en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.
SolarWinds a indiqué que jusqu’à 18 000 clients, dont de grosses entreprises et des agences gouvernementales américaines, avaient téléchargé les mises à jour du logiciel, permettant aux pirates d’avoir accès aux échanges de courriels.
Les contenus que les pirates ont cherché à dérober et l’éventuel succès de leurs tentatives ne sont pas connus à ce jour. (AFP)