Les sujets se rapportant aux allégations de corruption dans l’attribution des contrats pétroliers sont toujours en exergue dans les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Enquête ouvre sur le rassemblement de protestation annoncé par la plateforme "Aaar li nu bokk" et affiche à la Une : "La manif interdite".
"Par arrêté le préfet de Dakar a interdit, jeudi, la manifestation de la Plateforme Aar li nu bokk (…) initialement prévue ce vendredi à la Place de la Nation pour exiger que la lumière soit faite sur le scandale à 10 milliards de dollars dans lequel le frère du président de la République, Aliou Sall, est cité", écrit le journal.
Le Préfet de Dakar "justifie sa décision par des troubles à l’ordre public", mais "les leaders de la Plateforme (…) pointent une infox", selon le quotidien qui rapporte ces propos de Cheikh Tidiane Dièye, un des responsables de la Plateforme : "Nous n’avons reçu aucune notification du Préfet. C’est juste une stratégie pour démobiliser les Sénégalais, mais la manifestation aura bel et bien lieu".
A sujet de cette manifestation, le journal Kritik écrit : "La polémique qui enfle dans les médias à propos de l’or noir sénégalais préoccupe-t-elle les populations au point de les faire descendre dans la rue ce vendredi ? Rien n’est moins sûr. Même si le débat fait rage sur les réseaux sociaux, c’est un test grandeur nature pour l’opposition aussi bien dans la mobilisation que la nature du signal à envoyer au pouvoir".
Concernant cette polémique toujours, Vox Populi se fait écho de la sortie du maire de Sacré-Cœur Mermoz. "Barthlémy Diaz enfonce Macky Sall dans le scandale", affiche à sa Une le journal. M. Diaz "évoque +un délit d’initié+ et qualifie Aliou Sall de +prête-nom+".
Selon lui, "Macky Sall a évolué sur différentes stations qui lui permettent d’avoir accès à toutes les données issues des missions de recherches d’hydrocarbures. Devenu président de la République en 2012, il a engagé l’Etat du Sénégal en connaissance de cause du potentiel gazier et pétrolier de notre pays".
Selon Sud Quotidien aussi, "Barthlémy Diaz +disqualifie+ le procureur Serigne Bassirou Guèye" dans l’enquête sur les contrats pétroliers et gaziers. Il estime qu’"en raison de la gravité des faits,….seule la Haute cour de justice est compétente pour en connaître".
Le Témoin s’interroge : "Le Sénégal peut-il éviter la malédiction du pétrole et du gaz ?". Dans le journal, des spécialistes des questions pétrolières préconisent "des solutions pour éviter que la manne découverte dans notre pays ne se transforme en malédiction". Le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, assure : "Toutes les dispositions ont été prises pour une bonne gestion de nos ressources".
Walfadjri décèle ‘’mille et un mensonge’’ dans cette affaire Pétro-Tim. ‘’Depuis l’éclatement de l’affaire Aliou Sall consécutif au scandale à 10 milliards révélé par BBC, le pouvoir déploie une communication laconique qui ne convainc toujours pas l’opinion’’, note le journal.
‘’Toutes les versions servies jusqu’ici sont battues en brèche par les faits. Ce qui installe le camp présidentiel dans une mauvaise posture malgré l’ouverture d’une enquête pour laquelle le chef de l’Etat a déjà tranché’’, ajoute Walf.
Le quotidien Source A revient sur "le dénominateur commun des frangins, beaux-frères, neveux, fils….d’anciens présidents ayant été aux affaires dans leurs pays respectifs" et titre : "Tous ont +péri+". Le journal cite entre autres Saïd Bouteflika, frère d’Abdel Aziz Bouteflika (Algérie), Karim Wade, Saïf al Islam, fils de Kadhafi, qui ont été tous rattrapés par la justice.
Libération signale que l’ARMP a débouté la SDE après son recours sur le contrat d’affermage de la gestion de l’eau.
"Le 7 mai 2019, l’Autorité de régulation des marchés (ARMP) avait suspendu la procédure de passation du marché relatif au contrat d’affermage à la suite d’un recours de la SDE...Dans une décision en date du 29 mai 2019, l’ARMP a donné son verdict définitif : elle a débouté la SDE, réduisant en cendres tous les griefs brandis pour casser l’attribution provisoire du marché à SUEZ", écrit le journal qui note que la SDE peut toutefois saisir la Cour suprême. (APS)
Enquête ouvre sur le rassemblement de protestation annoncé par la plateforme "Aaar li nu bokk" et affiche à la Une : "La manif interdite".
"Par arrêté le préfet de Dakar a interdit, jeudi, la manifestation de la Plateforme Aar li nu bokk (…) initialement prévue ce vendredi à la Place de la Nation pour exiger que la lumière soit faite sur le scandale à 10 milliards de dollars dans lequel le frère du président de la République, Aliou Sall, est cité", écrit le journal.
Le Préfet de Dakar "justifie sa décision par des troubles à l’ordre public", mais "les leaders de la Plateforme (…) pointent une infox", selon le quotidien qui rapporte ces propos de Cheikh Tidiane Dièye, un des responsables de la Plateforme : "Nous n’avons reçu aucune notification du Préfet. C’est juste une stratégie pour démobiliser les Sénégalais, mais la manifestation aura bel et bien lieu".
A sujet de cette manifestation, le journal Kritik écrit : "La polémique qui enfle dans les médias à propos de l’or noir sénégalais préoccupe-t-elle les populations au point de les faire descendre dans la rue ce vendredi ? Rien n’est moins sûr. Même si le débat fait rage sur les réseaux sociaux, c’est un test grandeur nature pour l’opposition aussi bien dans la mobilisation que la nature du signal à envoyer au pouvoir".
Concernant cette polémique toujours, Vox Populi se fait écho de la sortie du maire de Sacré-Cœur Mermoz. "Barthlémy Diaz enfonce Macky Sall dans le scandale", affiche à sa Une le journal. M. Diaz "évoque +un délit d’initié+ et qualifie Aliou Sall de +prête-nom+".
Selon lui, "Macky Sall a évolué sur différentes stations qui lui permettent d’avoir accès à toutes les données issues des missions de recherches d’hydrocarbures. Devenu président de la République en 2012, il a engagé l’Etat du Sénégal en connaissance de cause du potentiel gazier et pétrolier de notre pays".
Selon Sud Quotidien aussi, "Barthlémy Diaz +disqualifie+ le procureur Serigne Bassirou Guèye" dans l’enquête sur les contrats pétroliers et gaziers. Il estime qu’"en raison de la gravité des faits,….seule la Haute cour de justice est compétente pour en connaître".
Le Témoin s’interroge : "Le Sénégal peut-il éviter la malédiction du pétrole et du gaz ?". Dans le journal, des spécialistes des questions pétrolières préconisent "des solutions pour éviter que la manne découverte dans notre pays ne se transforme en malédiction". Le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, assure : "Toutes les dispositions ont été prises pour une bonne gestion de nos ressources".
Walfadjri décèle ‘’mille et un mensonge’’ dans cette affaire Pétro-Tim. ‘’Depuis l’éclatement de l’affaire Aliou Sall consécutif au scandale à 10 milliards révélé par BBC, le pouvoir déploie une communication laconique qui ne convainc toujours pas l’opinion’’, note le journal.
‘’Toutes les versions servies jusqu’ici sont battues en brèche par les faits. Ce qui installe le camp présidentiel dans une mauvaise posture malgré l’ouverture d’une enquête pour laquelle le chef de l’Etat a déjà tranché’’, ajoute Walf.
Le quotidien Source A revient sur "le dénominateur commun des frangins, beaux-frères, neveux, fils….d’anciens présidents ayant été aux affaires dans leurs pays respectifs" et titre : "Tous ont +péri+". Le journal cite entre autres Saïd Bouteflika, frère d’Abdel Aziz Bouteflika (Algérie), Karim Wade, Saïf al Islam, fils de Kadhafi, qui ont été tous rattrapés par la justice.
Libération signale que l’ARMP a débouté la SDE après son recours sur le contrat d’affermage de la gestion de l’eau.
"Le 7 mai 2019, l’Autorité de régulation des marchés (ARMP) avait suspendu la procédure de passation du marché relatif au contrat d’affermage à la suite d’un recours de la SDE...Dans une décision en date du 29 mai 2019, l’ARMP a donné son verdict définitif : elle a débouté la SDE, réduisant en cendres tous les griefs brandis pour casser l’attribution provisoire du marché à SUEZ", écrit le journal qui note que la SDE peut toutefois saisir la Cour suprême. (APS)