"La paranoïa gagne le pays", fait constater Vox Populi, selon lequel les populations de la capitale sénégalaise sont convaincues que ces enlèvements sont motivés par des "sacrifices humains".
"Deux présumés kidnappeurs sèment la panique à Bargny, 3 autres pourchassés à Touba, l’un d’entre eux arrêté", écrit Vox Populi. "Un homme surpris en train d’égorger un enfant échappe à un lynchage", signale aussi le quotidien L’As à sa Une.
"Parents, surveillez nos enfants !", s’exclame Walfquotidien sous forme de recommandation. "La chasse aux enfants", renchérit Enquête. "A Dakar, Thiès, Ziguinchor, Diourbel, l’enlèvement suivi parfois de viol ou de meurtre installa la psychose", écrit le journal.
A l’appui de son information, Enquête interroge le psychologue Serigne Mor Mbaye, spécialiste de la guidance infantile. "Les enfants sont trafiqués et les pouvoirs publics n’en ont cure", déplore le spécialiste.
D’autres sujets d’actualité ne sont pas en reste, sans être aussi prégnants que cela. Il en est ainsi de celui portant sur l’installation officielle, mardi, du Conseil supérieur de la fonction publique locale.
Les 20 membres de la nouvelle instance ont été installés lors d’une cérémonie présidée par le président de la République Macky Sall. "Ils auront pour mission de donner des avis et recommandations sur toutes les questions à caractère général intéressant les fonctionnaires des collectivités territoriales et de la Fonction publique locale", explique Le Soleil.
A cette occasion, le chef de l’Etat sénégalais "a demandé aux collectivités d’être rationnelles dans leurs dépenses", rapporte le quotidien L’As, qui affiche à sa Une : "Macky Sall dresse des garde-fous" dans la gestion des collectivités territoriales.
Un peu dans la même veine, Le Quotidien relaie les accusations de conseillers départementaux de Thiès relatives au bradage du domaine public maritime à Cayar. Le président du conseil départemental de Thiès, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, "accusé de + crime écologique+", relève ce journal.
Ce à quoi répond Yankhoba Diattara, un des bras droits de l’ex maire de Thiès et président du parti Rewmi, dans les mêmes colonnes : "Nous allons porter plainte pour diffamation".
Dans ces cas-là, la politique n’est jamais si loin et suscite en l’occurrence l’intérêt de quelques journaux, à l’image de L’Observateur dont la Une porte sur la "polémique" relative à l’organisation de la présidentielle 2019.
"Le débat sur la neutralité du ministre de l’Intérieur", Aly Ngouille Ndiaye, "est loin de connaître son épilogue". Sa récente sortie, "affirmant travailler pour la réélection de Macky Sall au premier tour en 2019, n’est pas du goût de l’opposition qui demande sa démission", rapporte L’Observateur.
Des experts proposent la nomination, dans ce contexte, d’un ministre en charge des élections "pour rassurer la classe politique". En tous les cas, note le même journal, "cette doléance a toujours escorté les présidentielles sénégalaises".
Déjà en 2000, le président d’alors Abdou Diouf "avait opté pour une solution +armée+ et en 2012, Wade avait tout bonnement nommé un ministre des élections", rappelle L’Observateur.
"Des ministres de l’Intérieur muets comme des tombes, le Sénégal en a connus. Bavards comme des perroquets, il en a malheureusement eus aussi. La dernière incartade d’Aly Ngouille Ndiaye est à ranger dans les rayons d’un musée où cohabitent bonnes et mauvaises postures républicaines", analyse Walfquotidien.
Sud Quotidien s’intéresse à ce qu’il considère comme une "banalisation de la candidature à la présidentielle du Sénégal", interrogeant à ce sujet des responsables de la société civile, dont certains appellent la classe politique à faire preuve de responsabilité dans cette affaire.
"Un président, c’est quelqu’un qui a l’éthique, une vision et un projet de société pour son pays", estime par exemple Valdiodio Ndiaye, membre du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE).
"Erdogan en pays déjà conquis", titre Le Témoin quotidien, parlant de la venue du président turc Recep Tayyip Erdogan, attendu ce soir à Dakar pour une visite officielle.
L’Observateur ("Dakar-Ankara, un enjeu à coup de milliards de FCFA") aborde également ce sujet, de même que Le Soleil ("la Turquie, 7e pays fournisseur du Sénégal").
Libération revient sur l’affaire de fraude découverte lors du Bac 2017, à la lumière des résultats de l’enquête conduite par les autorités compétentes. "Hallucinant !", s’exclame le journal.
La Cloche ouvre son édition sur les "sales besognes" dans les mosquées. "Ils volent +chez+ Dieu", affiche le journal. "Depuis quelques années, les lieux de prière sont devenus victimes de ce mal dont souffre le pays de la Téranga. Il s’agit des vols et autres infractions du genre commis par les malfrats", écrit La Cloche.
(Agence de presse sénégalaise, APS)
"Deux présumés kidnappeurs sèment la panique à Bargny, 3 autres pourchassés à Touba, l’un d’entre eux arrêté", écrit Vox Populi. "Un homme surpris en train d’égorger un enfant échappe à un lynchage", signale aussi le quotidien L’As à sa Une.
"Parents, surveillez nos enfants !", s’exclame Walfquotidien sous forme de recommandation. "La chasse aux enfants", renchérit Enquête. "A Dakar, Thiès, Ziguinchor, Diourbel, l’enlèvement suivi parfois de viol ou de meurtre installa la psychose", écrit le journal.
A l’appui de son information, Enquête interroge le psychologue Serigne Mor Mbaye, spécialiste de la guidance infantile. "Les enfants sont trafiqués et les pouvoirs publics n’en ont cure", déplore le spécialiste.
D’autres sujets d’actualité ne sont pas en reste, sans être aussi prégnants que cela. Il en est ainsi de celui portant sur l’installation officielle, mardi, du Conseil supérieur de la fonction publique locale.
Les 20 membres de la nouvelle instance ont été installés lors d’une cérémonie présidée par le président de la République Macky Sall. "Ils auront pour mission de donner des avis et recommandations sur toutes les questions à caractère général intéressant les fonctionnaires des collectivités territoriales et de la Fonction publique locale", explique Le Soleil.
A cette occasion, le chef de l’Etat sénégalais "a demandé aux collectivités d’être rationnelles dans leurs dépenses", rapporte le quotidien L’As, qui affiche à sa Une : "Macky Sall dresse des garde-fous" dans la gestion des collectivités territoriales.
Un peu dans la même veine, Le Quotidien relaie les accusations de conseillers départementaux de Thiès relatives au bradage du domaine public maritime à Cayar. Le président du conseil départemental de Thiès, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, "accusé de + crime écologique+", relève ce journal.
Ce à quoi répond Yankhoba Diattara, un des bras droits de l’ex maire de Thiès et président du parti Rewmi, dans les mêmes colonnes : "Nous allons porter plainte pour diffamation".
Dans ces cas-là, la politique n’est jamais si loin et suscite en l’occurrence l’intérêt de quelques journaux, à l’image de L’Observateur dont la Une porte sur la "polémique" relative à l’organisation de la présidentielle 2019.
"Le débat sur la neutralité du ministre de l’Intérieur", Aly Ngouille Ndiaye, "est loin de connaître son épilogue". Sa récente sortie, "affirmant travailler pour la réélection de Macky Sall au premier tour en 2019, n’est pas du goût de l’opposition qui demande sa démission", rapporte L’Observateur.
Des experts proposent la nomination, dans ce contexte, d’un ministre en charge des élections "pour rassurer la classe politique". En tous les cas, note le même journal, "cette doléance a toujours escorté les présidentielles sénégalaises".
Déjà en 2000, le président d’alors Abdou Diouf "avait opté pour une solution +armée+ et en 2012, Wade avait tout bonnement nommé un ministre des élections", rappelle L’Observateur.
"Des ministres de l’Intérieur muets comme des tombes, le Sénégal en a connus. Bavards comme des perroquets, il en a malheureusement eus aussi. La dernière incartade d’Aly Ngouille Ndiaye est à ranger dans les rayons d’un musée où cohabitent bonnes et mauvaises postures républicaines", analyse Walfquotidien.
Sud Quotidien s’intéresse à ce qu’il considère comme une "banalisation de la candidature à la présidentielle du Sénégal", interrogeant à ce sujet des responsables de la société civile, dont certains appellent la classe politique à faire preuve de responsabilité dans cette affaire.
"Un président, c’est quelqu’un qui a l’éthique, une vision et un projet de société pour son pays", estime par exemple Valdiodio Ndiaye, membre du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE).
"Erdogan en pays déjà conquis", titre Le Témoin quotidien, parlant de la venue du président turc Recep Tayyip Erdogan, attendu ce soir à Dakar pour une visite officielle.
L’Observateur ("Dakar-Ankara, un enjeu à coup de milliards de FCFA") aborde également ce sujet, de même que Le Soleil ("la Turquie, 7e pays fournisseur du Sénégal").
Libération revient sur l’affaire de fraude découverte lors du Bac 2017, à la lumière des résultats de l’enquête conduite par les autorités compétentes. "Hallucinant !", s’exclame le journal.
La Cloche ouvre son édition sur les "sales besognes" dans les mosquées. "Ils volent +chez+ Dieu", affiche le journal. "Depuis quelques années, les lieux de prière sont devenus victimes de ce mal dont souffre le pays de la Téranga. Il s’agit des vols et autres infractions du genre commis par les malfrats", écrit La Cloche.
(Agence de presse sénégalaise, APS)