Les journaux parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise reviennent en détail sur l’adoption samedi par l’Assemblée nationale d’un projet de loi supprimant le poste de Premier ministre de l’architecture institutionnelle du Sénégal.
Les députés sénégalais ont adopté samedi à une majorité de 124 voix contre 7 un projet de loi constitutionnelle supprimant le poste de Premier ministre et modifiant en même temps une vingtaine d’articles de la Constitution. Sept députés ont choisi de s’abstenir.
‘’La loi passe comme lettre à la poste’’, commente Vox Populi. Selon ce journal, les députés de la 13ème législature ont adopté avant-hier sans surprise, le projet de loi constitutionnelle portant suppression du poste de Premier ministre, mais il faut dire que durant les neuf tours d’horloge que les débats ont duré, les députés de la majorité et ceux de l’opposition se sont livrés à de chaudes empoignades verbales.
‘’La majorité cautionne Macky Sall‘’ estime de son côté Sud Quotidien. Le journal du Groupe Sud Communication souligne que le vote s’est déroulé dans une séance plénière agitée avec des débats contradictoires, alors que le projet de la loi constitutionnelle a été approuvé par la majorité présidentielle (…) Le vote a été précédé par un débat houleux. Les accusations et contre accusations ont bloqué la séance plénière pendant quelque temps’’.
Pointant du doigt le niveau du débat au sein de l’hémicycle, le journal +Source A+ évoque une ’’Médiocrité parlementaire’’ sur fond de funérailles du poste de Premier ministre et de doléances de députées à Marième Faye Sall (épouse du chef de l’Etat).
D’un autre côté, la publication rappelle que les opposants avaient promis de bloquer le vote du projet de réformes constitutionnelles, mais ils ne l’ont pas réussi.
‘’Les députés de l’opposition ont eu en face d’eux, une majorité déterminée à faire passer le projet de réformes qui prévoit entre autres mesures, la suppression du poste de Premier ministre de l’attelage gouvernemental’’, mentionne le journal.
Pour L’Observateur, ’’Macky Sall a dicté sa loi’’ après plus de 9 heures d’échanges houleux et contradictoires. L’Assemblée nationale a adopté samedi le projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.
’Au terme de la plénière, la majorité a imposé sa loi. Le poste de Premier ministre sera ainsi supprimé de l’architecture gouvernementale après la promulgation de la loi. Une troisième pour le Sénégal, après les épisodes de 1963 et de 1981’’, fait savoir la publication.
’’Mahammed Boun Abdallah Dionne enterré avec fleurs et couronnes, Macky Sall devient alpha, bêta et oméga de la République’’, renchérit à sa Une Le Témoin.
Anticipant les retombées de la suppression du poste de Premier ministre, s’agissant des finances publiques, Le Soleil annonce une possible économie de 193 milliards de francs Cfa dans les quatre prochaines années.
‘’La suppression du poste de Premier ministre n’aura tout simplement pas que des répercussions sur la célérité dans les démarches administratives. Elle aura des impacts sur les finances publiques puisqu’elle va permettre à l’Etat de faire une économie cumulée d’environ 193 milliards de francs. Ces fonds économisés pourraient être destinés à la satisfaction des préoccupations des Sénégalais’’, croit savoir le journal qui reprend en fait un des arguments du ministre de la Justice, Malick Sall.
Pendant ce temps, Le journal Le Quotidien met en lumière les éventuels points du dialogue politique initié par le chef de l’Etat, en citant notamment le parrainage, la date des élections locales, l’élection du maire, le statut de l’opposition et la suppression du poste du Premier ministre.
’’On ne connait pas encore la date du dialogue national, mais le président de la République a, d’ores et déjà, fixé les règles du jeu. Dans le cadre d’un séminaire organisé à huis clos durant toute la journée d’hier Macky Sall a réuni ses alliés de Benno Bokk Yakaar et de la majorité présidentielle élargie pour les informer des points de discussion’’, rapporte la publication du Groupe Avenir Communication.
D’autres journaux se sont intéressés à des faits de société, à l’image de Walf Quotidien qui n’hésite pas à parler de ‘’Jour de vérité pour Béthio et compagnie’’ au sujet du verdict attendu ce lundi du procès du guide des Thiantakounes et de 19 de ses disciples pour le meurtre de deux des leurs en 2012 à Médinatoul Salam, une localité de la commune de Mbour (ouest).
Ce procès ouvert le 23 avril s’est achevé vendredi devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Mbour avec des demandes d’acquittement des avocats de la défense, alors que le ministère public avait requis des peines allant de dix ans de travaux forcés pour certains à la perpétuité pour d’autres.
Enquête a également opté pour des faits de société en entretenant ses lecteurs des ravages de l’alcool à travers un dossier. Qualifiant à sa Une ce fléau de ‘’Drame social’’, le journal s’intéresse notamment à la vente et à la consommation de boissons alcoolisées tout en mettant en reliefs des témoignages de victimes de l’alcoolisme. (APS)
Les députés sénégalais ont adopté samedi à une majorité de 124 voix contre 7 un projet de loi constitutionnelle supprimant le poste de Premier ministre et modifiant en même temps une vingtaine d’articles de la Constitution. Sept députés ont choisi de s’abstenir.
‘’La loi passe comme lettre à la poste’’, commente Vox Populi. Selon ce journal, les députés de la 13ème législature ont adopté avant-hier sans surprise, le projet de loi constitutionnelle portant suppression du poste de Premier ministre, mais il faut dire que durant les neuf tours d’horloge que les débats ont duré, les députés de la majorité et ceux de l’opposition se sont livrés à de chaudes empoignades verbales.
‘’La majorité cautionne Macky Sall‘’ estime de son côté Sud Quotidien. Le journal du Groupe Sud Communication souligne que le vote s’est déroulé dans une séance plénière agitée avec des débats contradictoires, alors que le projet de la loi constitutionnelle a été approuvé par la majorité présidentielle (…) Le vote a été précédé par un débat houleux. Les accusations et contre accusations ont bloqué la séance plénière pendant quelque temps’’.
Pointant du doigt le niveau du débat au sein de l’hémicycle, le journal +Source A+ évoque une ’’Médiocrité parlementaire’’ sur fond de funérailles du poste de Premier ministre et de doléances de députées à Marième Faye Sall (épouse du chef de l’Etat).
D’un autre côté, la publication rappelle que les opposants avaient promis de bloquer le vote du projet de réformes constitutionnelles, mais ils ne l’ont pas réussi.
‘’Les députés de l’opposition ont eu en face d’eux, une majorité déterminée à faire passer le projet de réformes qui prévoit entre autres mesures, la suppression du poste de Premier ministre de l’attelage gouvernemental’’, mentionne le journal.
Pour L’Observateur, ’’Macky Sall a dicté sa loi’’ après plus de 9 heures d’échanges houleux et contradictoires. L’Assemblée nationale a adopté samedi le projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.
’Au terme de la plénière, la majorité a imposé sa loi. Le poste de Premier ministre sera ainsi supprimé de l’architecture gouvernementale après la promulgation de la loi. Une troisième pour le Sénégal, après les épisodes de 1963 et de 1981’’, fait savoir la publication.
’’Mahammed Boun Abdallah Dionne enterré avec fleurs et couronnes, Macky Sall devient alpha, bêta et oméga de la République’’, renchérit à sa Une Le Témoin.
Anticipant les retombées de la suppression du poste de Premier ministre, s’agissant des finances publiques, Le Soleil annonce une possible économie de 193 milliards de francs Cfa dans les quatre prochaines années.
‘’La suppression du poste de Premier ministre n’aura tout simplement pas que des répercussions sur la célérité dans les démarches administratives. Elle aura des impacts sur les finances publiques puisqu’elle va permettre à l’Etat de faire une économie cumulée d’environ 193 milliards de francs. Ces fonds économisés pourraient être destinés à la satisfaction des préoccupations des Sénégalais’’, croit savoir le journal qui reprend en fait un des arguments du ministre de la Justice, Malick Sall.
Pendant ce temps, Le journal Le Quotidien met en lumière les éventuels points du dialogue politique initié par le chef de l’Etat, en citant notamment le parrainage, la date des élections locales, l’élection du maire, le statut de l’opposition et la suppression du poste du Premier ministre.
’’On ne connait pas encore la date du dialogue national, mais le président de la République a, d’ores et déjà, fixé les règles du jeu. Dans le cadre d’un séminaire organisé à huis clos durant toute la journée d’hier Macky Sall a réuni ses alliés de Benno Bokk Yakaar et de la majorité présidentielle élargie pour les informer des points de discussion’’, rapporte la publication du Groupe Avenir Communication.
D’autres journaux se sont intéressés à des faits de société, à l’image de Walf Quotidien qui n’hésite pas à parler de ‘’Jour de vérité pour Béthio et compagnie’’ au sujet du verdict attendu ce lundi du procès du guide des Thiantakounes et de 19 de ses disciples pour le meurtre de deux des leurs en 2012 à Médinatoul Salam, une localité de la commune de Mbour (ouest).
Ce procès ouvert le 23 avril s’est achevé vendredi devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Mbour avec des demandes d’acquittement des avocats de la défense, alors que le ministère public avait requis des peines allant de dix ans de travaux forcés pour certains à la perpétuité pour d’autres.
Enquête a également opté pour des faits de société en entretenant ses lecteurs des ravages de l’alcool à travers un dossier. Qualifiant à sa Une ce fléau de ‘’Drame social’’, le journal s’intéresse notamment à la vente et à la consommation de boissons alcoolisées tout en mettant en reliefs des témoignages de victimes de l’alcoolisme. (APS)