Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent des prémices du "dialogue politique" devant aboutir au "dialogue national" annoncé pour fin mai, un des sujets en exergue dans la livraison du jour de la presse quotidienne dont plusieurs titres évoquent par ailleurs la succession du guide des "thiantacounes", Cheikh Béthio Thioune.
L’Observateur annonce une rencontre entre le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et les partis de l’opposition "pour poser les jalons du dialogue politique national du 28 mai prochain".
A cette occasion, Aly Ngouille Ndiaye "exposera les termes de référence à l’opposition et restera ouvert aux propositions de cette dernière pour un dialogue franc et sincère", écrit le journal.
Selon Enquête, le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), regroupant une large frange de l’opposition sénégalaise, va répondre à cette convocation du ministre de l’Intérieur.
"Mais c’est pour poser ses conditions sur le dialogue politique", même si toutes les formations appartenant à ce cadre ne parlent pas le même langage, selon Enquête.
Le journal Le Quotidien signale que des points tels que la date des locales, le statut du chef de l’opposition, l’application de la loi portant sur la suppression du poste de Premier ministre sont au menu de ce "dialogue politique" qui démarre avant le "dialogue national" prévu le 28 mai avec la participation des "forces vives" de la nation.
"L’opposition maintient le suspense", souligne Sud Quotidien, évoquant des "discussions" prévues pour démarrer ce jeudi et qui portent sur le volet électoral de l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall, réélu en fin février dernier pour un second mandat.
"Toutefois, cette rencontre (...) risque de se dérouler sans la présence de représentants de l’opposition dite +radicale+ qui ont maintenu le suspense sur leur participation".
Le journal cite notamment le parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et la coalition "Madické Président", ajoutant que le Parti démocratique sénégalais (PDS), pour sa part, "pose ses conditions. Quant à PASTEF et au PUR, ils sont restés aphones", indique Sud Quotidien.
"Un dialogue de sourds", résume le quotidien L’As, selon lequel le PDS de l’ancien président Abdoulaye Wade "disqualifie" l’actuel ministre de l’Intérieur "pour diriger une telle rencontre".
"Wade ouvre le feu sur Aly Ngouille Ndiaye", renchérit Tribune. "Les positions et les attentes entre pouvoir et opposition sont tellement nombreuses et irréconciliables qu’il sera difficile à cet énième dialogue de connaître une issue heureuse", constate Walfquotidien.
"C’est dire qu’il est parti pour connaître le même sort que les précédents initiés par le président de la République, surtout à cause du contexte post-présidentiel", ajoute ce journal.
L’autre sujet en exergue concerne Cheikh Béthio Thioune, décédé mardi à l’âge de 81 ans et qui sera inhumé dans son village de Médinatou Salam, dans le département de Mbour, selon plusieurs quotidiens.
Mais les journaux s’intéressent principalement à la succession de ce guide religieux d’obédience mouride, dont les disciples "s’entredéchirent" à ce sujet, souligne Walfquotidien.
"Des talibés favorables à l’épouse de Cheikh Béthio Thioune, Sokhna Aïda Diallo, récusent le fils aîné du défunt, Serigne Saliou Thioune", lors d’une cérémonie de présentation de condoléances à Médinatou Salam, rapporte le même quotidien.
Selon ce journal, cette situation a poussé Serigne Saliou Thioune "à remettre les agitateurs à leur place". "Quelques heures à peine après sa disparition, que déjà la guerre fait rage au sein de la famille de Cheikh Béthio Thioune sur sa succession", constate Vox Populi.
Le journal de signaler toutefois que Serigne Khadim Thioune convoque "les dogmes islamiques et mourides pour légitimer le fils aîné" du défunt guide des "thiantacounes". (APS)
L’Observateur annonce une rencontre entre le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et les partis de l’opposition "pour poser les jalons du dialogue politique national du 28 mai prochain".
A cette occasion, Aly Ngouille Ndiaye "exposera les termes de référence à l’opposition et restera ouvert aux propositions de cette dernière pour un dialogue franc et sincère", écrit le journal.
Selon Enquête, le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), regroupant une large frange de l’opposition sénégalaise, va répondre à cette convocation du ministre de l’Intérieur.
"Mais c’est pour poser ses conditions sur le dialogue politique", même si toutes les formations appartenant à ce cadre ne parlent pas le même langage, selon Enquête.
Le journal Le Quotidien signale que des points tels que la date des locales, le statut du chef de l’opposition, l’application de la loi portant sur la suppression du poste de Premier ministre sont au menu de ce "dialogue politique" qui démarre avant le "dialogue national" prévu le 28 mai avec la participation des "forces vives" de la nation.
"L’opposition maintient le suspense", souligne Sud Quotidien, évoquant des "discussions" prévues pour démarrer ce jeudi et qui portent sur le volet électoral de l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall, réélu en fin février dernier pour un second mandat.
"Toutefois, cette rencontre (...) risque de se dérouler sans la présence de représentants de l’opposition dite +radicale+ qui ont maintenu le suspense sur leur participation".
Le journal cite notamment le parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et la coalition "Madické Président", ajoutant que le Parti démocratique sénégalais (PDS), pour sa part, "pose ses conditions. Quant à PASTEF et au PUR, ils sont restés aphones", indique Sud Quotidien.
"Un dialogue de sourds", résume le quotidien L’As, selon lequel le PDS de l’ancien président Abdoulaye Wade "disqualifie" l’actuel ministre de l’Intérieur "pour diriger une telle rencontre".
"Wade ouvre le feu sur Aly Ngouille Ndiaye", renchérit Tribune. "Les positions et les attentes entre pouvoir et opposition sont tellement nombreuses et irréconciliables qu’il sera difficile à cet énième dialogue de connaître une issue heureuse", constate Walfquotidien.
"C’est dire qu’il est parti pour connaître le même sort que les précédents initiés par le président de la République, surtout à cause du contexte post-présidentiel", ajoute ce journal.
L’autre sujet en exergue concerne Cheikh Béthio Thioune, décédé mardi à l’âge de 81 ans et qui sera inhumé dans son village de Médinatou Salam, dans le département de Mbour, selon plusieurs quotidiens.
Mais les journaux s’intéressent principalement à la succession de ce guide religieux d’obédience mouride, dont les disciples "s’entredéchirent" à ce sujet, souligne Walfquotidien.
"Des talibés favorables à l’épouse de Cheikh Béthio Thioune, Sokhna Aïda Diallo, récusent le fils aîné du défunt, Serigne Saliou Thioune", lors d’une cérémonie de présentation de condoléances à Médinatou Salam, rapporte le même quotidien.
Selon ce journal, cette situation a poussé Serigne Saliou Thioune "à remettre les agitateurs à leur place". "Quelques heures à peine après sa disparition, que déjà la guerre fait rage au sein de la famille de Cheikh Béthio Thioune sur sa succession", constate Vox Populi.
Le journal de signaler toutefois que Serigne Khadim Thioune convoque "les dogmes islamiques et mourides pour légitimer le fils aîné" du défunt guide des "thiantacounes". (APS)