L’armée nigérienne et la société chinoise Wapco ont signé mardi 14 janvier à Niamey des accords pour « la sécurisation des opérations » et des « installations pétrolières », dont l’oléoduc géant transportant du brut vers le Bénin voisin et visé par une série d’attaques depuis 2024...
Selon le ministère du pétrole nigérien, la Chine a récemment proposé une surveillance à l’aide de drones de l’oléoduc long de près de 2 000 kilomètres, qui achemine le brut d’Agadem (Nord-Est nigérien) vers le port béninois de Sèmè-Kpodji. Cet ouvrage subit depuis 2024 une série d’attaques dans les deux pays qu’il traverse...
Dans le communiqué du ministère de la défense, le Niger dit également avoir « pu réaliser avec succès la vente de son pétrole brut » par le Bénin en 2024, sans mentionner la brouille entre les deux pays qui a perturbé les chargements de l’or noir au port béninois.
Les relations entre les deux pays se sont tendues avec le coup d’Etat et le Niger maintient sa frontière avec le Bénin fermée : il a accusé ce pays à plusieurs reprises de servir de base arrière à des « terroristes » et de vouloir le déstabiliser...
Ce pétrole est essentiel pour les économies des deux Etats, qui travaillent avec la China National Petroleum Corporation (CNPC), société pétrolière appartenant à l’Etat chinois, dont Wapco est une filiale. La Chine extrait l’or noir du Niger depuis 2011. [Le Monde avec AFP]