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Le Parquet européen enquête sur l’achat de vaccins anti-Covid par l'UE

Vendredi 14 Octobre 2022

La président de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, concernée par l'enquête du Parquet de l'UE
La président de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, concernée par l'enquête du Parquet de l'UE
 
Des ONG et des eurodéputés ont à plusieurs reprises critiqué le fait que les aspects clés des contrats entre l'UE et les fabricants de vaccins anti-Covid restent confidentiels

Vendredi 14 octobre, le parquet européen a annoncé l’ouverture d’une enquête visant l’Union Européenne, pour l’achat de vaccins contre le Covid-19.  S’il n’a pas apporté plus de précisions, le parquet européen s’est exprimé sur cette procédure à l’encore de l’Union européenne dans un communiqué diffusé sur Facebook : “Le bureau du procureur général européen (...) confirme avoir une enquête en cours sur l'acquisition des vaccins anti-Covid dans l'UE”, peut-on lire sur le document.
 
Si l’institution est sortie du silence en raison d’un “intérêt extrêmement élevé du public”, elle affirme qu’aucun détail ne sera rendu public à ce stade de l’enquête.

À la suite de la crise sanitaire survenue en début 2020, la Commission européenne avait fait un achat groupé afin de se procurer des vaccins au compte des 27 pays de l’Union. Dans le lot figurait une majorité de doses issues des laboratoires Pfizer/BioNTech, mais cinq autres fabricants (Moderna, AstraZeneca, Janssen, Novavax et Valneva) ont vu leurs vaccins être homologués par le régulateur européen. Des ONG et des eurodéputés ont critiqué le fait que les aspects clés des contrats restent confidentiels

Des messages privés intrigants entre Ursula Von der Leyen et le PDG de Pfizer

Un échange de SMS entre la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et le PDG de Pfizer Albert Bourla, révélé par le New York Times, a suscité une polémique, forçant même la médiatrice de l'UE à intervenir.

Face au refus opposé par les services de la Commission à un journaliste qui demandait à en connaître la teneur, la médiatrice, Emily O'Reilly, a estimé cet été que le public devait pouvoir avoir accès aux textos échangés par les institutions de l'UE dans les mêmes conditions que pour les autres documents de travail européens.

Sollicité par l'AFP, un porte-parole de la Commission a fait valoir que Mme Von der Leyen avait échangé des SMS avec le PDG de Pfizer “comme elle a eu des échanges avec les PDG d'autres entreprises” afin de les convaincre de fournir l'UE “conformément aux procédures”. Mais nulle négociation de contrats, selon le porte-parole.
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