Le bras droit de l'opposant vénézuélien Juan Guaido, président par intérim autoproclamé, a été arrêté jeudi 21 mars et accusé de "terrorisme". Le député Roberto Marrero, 49 ans, "chef de cabinet" de Juan Guaido, a été arrêté à son domicile vers 2 h du matin (6 h GMT) lors d'un raid des services de renseignement.
Le ministre de l'Intérieur, Nestor Reverol, l'a accusé d'être "directement responsable de l'organisation de groupes criminels" qui planifiaient des attaques dans le pays. "De nombreuses armes de guerre et de l'argent en devises ont été saisis lors du raid contre sa résidence" a-t-il ajouté.
Pour Juan Guaido, cette manœuvre "vile" et "grossière" vise à "l'intimider" : "Ils ont arrêté Roberto Marrero, mon chef de cabinet, en l'accusant de détenir deux fusils et une grenade déposés (intentionnellement) chez lui" avait tweeté dès l'aube Juan Guaido.
"Ils veulent m'intimider ? Ils veulent venir me prendre ? Qu'ils viennent (mais) ils ne pourront nous dévier de la route que nous sommes en train de tracer", a ensuite déclaré l'opposant à la presse. Pour lui, le gouvernement de Nicolas Maduro veut instiller "la peur" dans les rangs de l'opposition mais expose sa "faiblesse" en agissant ainsi.
Condamnation des États-Unis et de l'UE
Juan Guaido s'est rendu jeudi matin au domicile de son collaborateur, une maison aux murs blancs. Au niveau de la porte d'entrée, le mur était abîmé et l'intérieur de la maison était sens dessus dessous, a constaté l'AFP.
L'arrestation de Roberto Marrero a été condamnée par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo : "Nous appelons à sa libération immédiate. Ceux qui le retiennent devront rendre des comptes", a-t-il mis en garde.
"Nous ne tolérerons pas l'emprisonnement ou l'intimidation par Maduro du gouvernement légitime du Venezuela", a renchéri le vice-président américain Mike Pence tandis que John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, fustigeait "une grosse erreur" de Nicolas Maduro.
L'ONU a cependant invité à "empêcher toute escalade" : "Nous renouvelons notre appel à ce que tous les acteurs au Venezuela prennent des mesures immédiates pour apaiser les tensions", a déclaré un porte-parole à New York.
L'Union européenne a réclamé une "libération immédiate et inconditionnelle" de l'opposant. La France a insisté sur "l'arrêt de la répression contre l'opposition" alors que les organisations de défense des droits de l'Homme dénoncent les arrestations et détentions sans jugement dans le pays. (AFP)
Le ministre de l'Intérieur, Nestor Reverol, l'a accusé d'être "directement responsable de l'organisation de groupes criminels" qui planifiaient des attaques dans le pays. "De nombreuses armes de guerre et de l'argent en devises ont été saisis lors du raid contre sa résidence" a-t-il ajouté.
Pour Juan Guaido, cette manœuvre "vile" et "grossière" vise à "l'intimider" : "Ils ont arrêté Roberto Marrero, mon chef de cabinet, en l'accusant de détenir deux fusils et une grenade déposés (intentionnellement) chez lui" avait tweeté dès l'aube Juan Guaido.
"Ils veulent m'intimider ? Ils veulent venir me prendre ? Qu'ils viennent (mais) ils ne pourront nous dévier de la route que nous sommes en train de tracer", a ensuite déclaré l'opposant à la presse. Pour lui, le gouvernement de Nicolas Maduro veut instiller "la peur" dans les rangs de l'opposition mais expose sa "faiblesse" en agissant ainsi.
Condamnation des États-Unis et de l'UE
Juan Guaido s'est rendu jeudi matin au domicile de son collaborateur, une maison aux murs blancs. Au niveau de la porte d'entrée, le mur était abîmé et l'intérieur de la maison était sens dessus dessous, a constaté l'AFP.
L'arrestation de Roberto Marrero a été condamnée par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo : "Nous appelons à sa libération immédiate. Ceux qui le retiennent devront rendre des comptes", a-t-il mis en garde.
"Nous ne tolérerons pas l'emprisonnement ou l'intimidation par Maduro du gouvernement légitime du Venezuela", a renchéri le vice-président américain Mike Pence tandis que John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, fustigeait "une grosse erreur" de Nicolas Maduro.
L'ONU a cependant invité à "empêcher toute escalade" : "Nous renouvelons notre appel à ce que tous les acteurs au Venezuela prennent des mesures immédiates pour apaiser les tensions", a déclaré un porte-parole à New York.
L'Union européenne a réclamé une "libération immédiate et inconditionnelle" de l'opposant. La France a insisté sur "l'arrêt de la répression contre l'opposition" alors que les organisations de défense des droits de l'Homme dénoncent les arrestations et détentions sans jugement dans le pays. (AFP)